dimanche 21 juin 2015

Comtes de Champagne (6)

Henri II 1187-1197, roi de Jérusalem 1192-1197

Né le 29 juillet 1166, Henri n'est pas majeur au décès de son père, Henri Ier le Libéral, le 16 mars 1181 et c'est la comtesse Marie qui continue la régence qu'elle a commencée en 1178. Cette régence est juste marquée par une estocade contre le roi de France Philippe Auguste en association avec le comte de Flandre. Mais la comtesse se retire et le comte de Flandre est forcé d'abandonner Amiens et le Vermandois.
Avec les anglais, Philippe Auguste reprend la politique de son père qui consistait à stimuler l'ambition des fils d'Henri II dit le Plantagenet. L'ainé Henri qui était déjà couronné roi d'Angleterre est décédé en 1183. Il fait le deuxième, Geoffroi, sénéchal de France mais celui-ci décède en juillet 1186 et donc il se rapproche de Richard.

Henri fait une tentative pour épouser l'héritière du comté de Namur et du Luxembourg mais il se heurte à l'hostilité conjointe de Frédéric Barberousse, empereur d'Allemagne, et de Philippe Auguste qui, ni l'un ni l'autre, souhaitent avoir un vassal aussi puissant.

En 1188, Henri II participe à l'ost contre Henri Plantagenet où Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion chevauchent côte à côte. Après la prise d'Angers, Tours et Le Mans le Plantagenet fait sa soumission début juillet 1189 et meurt le 6 juillet. La guerre terminée, les deux rois décident de partir ensemble en Terres Saintes. En effet, après le désastre de Hattîn, il ne reste plus aux francs que Tyr dont Saladin lève le siège le 1er janvier 1188.

Henri prend aussi la croix (à cette époque cela veut dire partir pour la croisade). Avant de partir, il fait jurer à ses barons réunis à Sézanne de reconnaître son frère Thibaud comme son héritier s'il ne revenait pas et il nomme sa mère, la comtesse Marie, régente.
A la fin de l'été 89, Gui de Lusignan a entrepris le siège d'Acre. Henri et les champenois débarquent le 27 juillet 1190. Il n'y a aucune nouvelle de Frédéric Barberousse qui est pourtant parti avec son armée à l'été 89. Henri de Champagne est tout de suite nommé responsable du siège en remplacement de Gui de Lusignan dont ses hommes ont perdu toute confiance en lui.
Frédéric de Souabe, le fils de Barberousse, arrivera plus tard avec les débris de l'armée. Barberousse est mort noyé en traversant le Sélef à quelques pas de la Terre Sainte et, découragée, une grande partie de ce qui restait de son armée a rebroussé chemin.
Le 30/03/1191, Philippe Auguste part le premier de Sicile et arrive 20 jours après. Richard arrive deux mois plus tard, le temps de conquérir Chypre dont le prince avait eu la mauvaise idée de prendre en otage le bateau de sa sœur. Avec ces renforts, principalement celui de Richard, Acre tombe le 13 juin 1191. Richard paye à Henri en argent comptant ses frais de siège alors que Philippe Auguste lui proposait une hypothèque sur la Champagne (Richard comme Philippe sont tous les deux les oncles d'Henri).
Sibylle, reine de Jérusalem est décédée pendant le siège d'Acre et Gui de Lusignan n'a plus aucun droit sur la couronne. Isabelle, la demi-sœur de Sibylle est mariée à Onfroi de Toron mais les barons francs estimant qu'il n'a pas la carrure pour porter la couronne, l'écartent et après bien des bagarres entre français et anglais, décident qu'elle épousera Conrad de Montferrat. Une fois le problème de la couronne de Jérusalem réglé, Philippe Auguste surprend tout le monde le 28 juillet 1191 en décidant de rentrer en France. Henri est l'un des garants du serment qu'il fait à Richard de ne pas nuire au roi d'Angleterre tout "le temps qu'il sera en Terres Saintes" (si il a à peu près respecté ce serment le temps que Richard était en Terres Saintes, Philippe agira franchement contre l'Angleterre, aidé de Jean Sans Terre, pendant les deux ans où Richard sur le retour sera le prisonnier de l'empereur Henri VI).
Mais au printemps 1192, Conrad de Montferrat est mortellement poignardé à Tyr. Henri est l'homme providentiel qui réunit les espérances de la France et de l'Angleterre. Il épouse le 5 mai 1192 Isabelle, héritière de la couronne et devient ainsi roi de Jérusalem. Certes la mariée est belle, mais il n'a aucun espoir sur la succession puisqu'elle est déjà enceinte (voir la généalogie des rois de Jérusalem). Quand à Gui de Lusignan, il rachète Chypre à Richard et ainsi sa famille y régnera jusqu'au XVIe siècle. Malgré ses nombreuses victoires, Richard Cœur de Lion a appris à connaître Saladin et sait qu'il ne le vaincra jamais totalement. Aussi après la prise de Jaffa, il signe une trêve de trois ans et rentre en promettant de revenir, ce qu'il n'aura jamais l'occasion de faire.

Pour Henri, la gestion du royaume de Jérusalem n'est pas une mince affaire. Il doit se battre contre les marchands italiens qui pour conserver leurs comptoirs sont les bailleurs de fonds mais veulent aussi tout commander. Il se bat aussi contre Amaury de Lusignan (le frère de Gui) qu'il emprisonne d'abord et libère ensuite en prévoyant avec lui le mariage de sa fille Alix avec son fils ainé Hugues; Alix sera ainsi reine de Chypre et aura dans ses descendants les deux derniers rois de Jérusalem. Saladin décède le 5 mars 1193 et Henri continue la même politique de paix.
Mais le 24 mai 1195, l'empereur Henri VI prend la croix. L'avant-garde germanique se comporte avec arrogance et les bruits d'armes réveillent les musulmans qui attaquent Jaffa : c'est à nouveau la guerre. Henri II de Champagne, roi de Jérusalem, décède à l'âge de 34 ans le 10 septembre 1197 en tombant "accidentellement" de la plus haute fenêtre de son château d'Acre; il n'y aura pas d'enquête ! C'est Amaury de Lusignan, roi de Chypre qui épouse Isabelle de Jérusalem et dès la mort de l'empereur et la dispersion de son armée, il s'empresse de rétablir la trêve avec le sultan.

Ces cinq ans passés par Henri II à la tête du royaume de Jérusalem vont coûter très cher à la Champagne. Déjà la comtesse Marie a ponctionné les revenus de la Champagne pour soutenir financièrement son fils pendant cinq ans mais il y a aussi le testament que celui-ci avait signé avant de partir, faisant de son jeune frère Thibaud son héritier s'il ne revenait pas. Et les deux filles qu'Henri a eues avec Isabelle, Alix et Philippine, feront payer très cher leur renonciation à l'héritage de leur père.


Régence de Marie de France, 1197-1198

Au décès d'Henri, son frère Thibaud né en 1179, n'a pas encore l'âge de régner. C'est donc la comtesse Marie qui continue sa régence mais elle décède le 5 mars 1198.
Philippe Auguste est alors en proie à une coalition formée autour de Richard Cœur de Lion, coalition où on retrouve plusieurs proches de Thibaud comme son beau-frère, Baudouin IX comte de Flandres ou Louis de Blois son cousin et vassal. Soucieux de l'attirer à lui, Philippe Auguste le reçoit en hommage à Melun en avril 1198.

Thibaud III, 1198-1201

En janvier 1199 le pape Innocent III impose une trêve de 5 ans alors que Philippe Auguste à bout de force a perdu toutes ses conquêtes sauf Gisors. Mais Richard Cœur de Lion meurt d'une flèche perdue le 25 avril 1199. C'est Jean Sans Terre qui lui succède et sa médiocrité (supposée) fait ressortir Aliénor d'Aquitaine de Frontevrault où elle était retirée depuis 5 ans. Elle obtient comme garantie de la paix le mariage du futur Louis VIII avec sa petite-fille, Blanche de Castille. Le mariage a lieu le 23 mai 1200 en Normandie car le royaume de France est frappé d'interdit à cause de la liaison coupable de Philippe Auguste avec Agnès de Méranie.

Thibaud III a épousé le 1er juillet 1199 à Chartres Blanche de Navarre, sœur du roi de Navarre Sanche VII le Fort et de Bérangère, la veuve de Richard Cœur de Lion. Au tournoi qu'il organise pour fêter son mariage, Thibaud surprend tout le monde en faisant un appel à la croisade. C'est le maréchal Geoffroi de Villehardoin qui va traiter avec les vénitiens le passage en bateau, le départ étant prévu pour la saint Jean 1202. Quand celui-ci revient le comte est malade et il décède le 24 mai 1201. Sa femme Blanche devient régente; elle est mère d'une fille Marie et enceinte d'un deuxième enfant, le futur Thibaud IV.

Quant à la croisade prêchée par Thibaud, elle n'ira jamais en Terres Saintes et aboutira à la prise de Constantinople en 1204 dont son beau-frère le comte de Flandre deviendra empereur.

mardi 24 mars 2015

Les comtes de Champagne (5)

Henri Ier Le Large ou Le Libéral 1151-1181

En 1151, le paysage politique change, le 11 janvier, décès de Thibaud II, le 13 janvier, décès de Suger abbé de Saint Denis, principal conseillé de Louis VII, en fin d'année annulation du mariage de Louis VII et Aliénor. Elle se marie le 18/05/1152 avec Henri Plantagenet, 19 ans, qui devient le plus gros vassal du roi de France avec tout l'ouest de la Manche aux Pyrénées.

Sceau d'Henri le Libéral
Archives dép. de l'Aube 42 Fi 3
Dans la guerre qui s'engage, Henri de Champagne se range du côté de Louis VII. Le Plantagenet dégage facilement ses terres et débarque en Angleterre où il traite avec le roi Etienne qui le fait son héritier. En 1154, Henri Plantagenet et Aliénor sont couronnés à Westminster.
Louis VII se rapproche encore du comte de Champagne en lui promettant sa fille Marie (le mariage n'aura lieu qu'en 1164) et en promettant la deuxième, Alix, à son frère, Thibaud de Blois.
C'est la paix avec l'Angleterre car le Plantagenet a besoin de temps pour organiser son royaume et c'est aussi la paix en France par serment solennel des barons devant Louis VII.
Louis VII qui n'a toujours pas de descendant mâle et qui est peu porté sur la satisfaction des femmes (Aliénor l'appellera sa vie durant, mon moine roi) se marie en deuxièmes noces avec Constance de Castille qui décède en 1160 et avec Adèle de Champagne, la sœur d'Henri en troisièmes noces en 1160. Henri était déjà le gendre du roi, il devient aussi son beau-frère.
En 1159, Frédéric Barberousse, empereur germanique, nomme son propre pape et Alexandre III, pape officiel trouve refuge en France. Henri est chargé par le Pape et le roi de France de négocier avec l'empereur. Il en profite en 1162 pour rendre hommage à l'empereur et ainsi consolider ses frontières orientales. En 1164, c'est aussi lui qui est chargé de négocier avec le Plantagenet lorsque celui-ci  jette la première ébauche de l'église d'Angleterre et que Thomas Becket se réfugie en France. En 1169, il est à nouveau le médiateur nommé par le Saint Siège pour organiser la rencontre entre Louis VII et Henri II. Les trois fils d'Henri Plantagenet rendent hommage au roi de France, Henri pour l'Anjou, le Maine et la Normandie, Geoffroi pour la Bretagne, Richard pour le Poitou et l'Aquitaine (Jean n'a rien d'où son nom, Jean Sans Terre). En 1170, Henri est chargé d'organiser la nouvelle entrevue entre Henri II et Thomas Becket; celui-ci rentre en Angleterre à la Toussaint et est assassiné dans sa cathédrale le 29 décembre suivant.

Le comté de Champagne d'Henri Ier à Thibaud V


En mars 1173, le fils aîné d'Angleterre, Henri Le Jeune, se réfugie près de Louis VII qui le reconnaît aussitôt comme roi d'Angleterre ce qui entraîne aussitôt une guerre. Le Plantagenet est toujours le plus fort, même s'il a utilisé des mercenaires alors même que Louis VII et Frédéric Barberousse interdisant les mercenaires dans les guerres féodales. En 1174, Henri Le Jeune fait sa soumission à son père et en 1177, pour sceller leur réconciliation, Louis VII et Henri Plantagenet font vœu de partir ensemble en Terres Saintes. Ils ne le feront jamais et c'est leurs enfants qui exécuteront ce vœu.
En 1178, Henri, comte de Champagne et le comte de Flandre prennent la tête d'une expédition mais dès l'annonce de leur arrivée, Saladin s'empresse de signer une trêve de deux ans. En rentrant, Henri est fait prisonnier par les turcs et c'est Manuel Commère l'empereur de Constantinople qui paiera la rançon. Il rentre en février 1181, juste à temps pour prêter hommage à Philippe Auguste et revient à Troyes pour y mourir le 16 mars 1181.

Sous son règne, il y a une amélioration de l'organisation des foires qui voient arriver les italiens, d'abord les marchands puis ensuite les changeurs.
Henri était érudit et protecteur des Arts. La comtesse Marie a fait travailler Chrétien de Troyes mais c'est chez le comte de Flandre qu'il écrira le conte du Graal pas terminé à sa mort en 1190. Du Moyen-âge jusqu'à nous de nombreux auteurs proposeront une suite et une fin à cette quête du Graal.


La comtesse Marie et Henri le Libéral auront trois enfants : Henri II qui sera comte de Champagne après son père et roi de Jérusalem par mariage, Thibaud III qui sera comte après son frère et Marie qui épousera le comte de Flandres, futur empereur de Constantinople (c'est elle qui est enterrée à Coutançon).


Voir la généalogie des comtes de Champagne, leurs rapports avec la couronne d'Angleterre ou avec la couronne de France. Voir la chronologie des comtes par rapport aux souverains voisins.
Sources :
Le livre d'Henri Ehret : "Passe avant le meilleur" ou l'histoire de ces comtes qui ont fait la Champagne, aux éditions Renaissance, Troyes.
Le site Internet d'Arnaud Baudin : http://lamop-intranet.univ-paris1.fr/baudin/
Les livres d'Arbois de Jubainville : Histoire des ducs et comtes de Champagne, 7 volumes.
La thèse de Michel Bur : La formation du comté de Champagne, Nancy 1977.

jeudi 12 mars 2015

Les comtes de Champagne (4)

La comtesse Adèle était déjà régente depuis le départ de son mari en Palestine. Au décès de celui-ci en 1102,  elle le reste jusqu'à la majorité de Thibault en 1109 et gouverne dans la paix.

Particularité : Thibaud n'est pas l'aîné mais le deuxième fils du comte Etienne Henri et d'Adèle. L'aîné, Guillaume, a un handicap rédhibitoire à une époque où le chef doit pouvoir haranguer ses troupes, il est bègue. Il ne portera que le titre du fief de sa femme : seigneur de Sully (d'où descendance). Voir la généalogie des comtes de Champagne.


Thibaud II le Grand 1109-1151

A peine adoubé en 1107, Thibaud II rentre en guerre contre le futur roi, Louis VI Le Gros, puis avec, puis contre, difficile de suivre ces guerres incessantes où le comte Hugues, quand il n'est pas en Palestine, doit suivre Thibaud, son neveu et seigneur. En fait Thibaud est, la plupart du temps, l'allié de son oncle, Henri Ier Beauclerc roi d'Angleterre.
Tout change lors du désastre de la Blanche Nef  en décembre 1120. Henri Beauclerc veut passer Noël en Angleterre avec sa cour. Ils embarquent sur deux bateaux, les jeunes sur la Blanche Nef qui fait naufrage; il n'y a qu'un seul survivant etsurtout une centaine de morts dont le seul fils du roi d'Angleterre et de sa femme ainsi que plusieurs de ses enfants naturels et Mathilde de Blois, la sœur de Thibaud. Beaucoup croit au jugement de Dieu et de belliqueux, Thibaud deviendra un fervent chrétien (idem pour Henri Ier Beauclerc).
Il épouse en 1123 Marie de Carinthie (autrichienne) et en 1125, il reçoit l'héritage d'Hugues. Jusqu'en 1135 il mène une vie calme où il est l'ami de Saint Bernard.
Lorsque Henri Ier Beauclerc meurt en 1135, son seul descendant mâle n'est pas en âge de régner; il s'agit de son petit-fils Henri Plantagenet, fils de Geoffroi Plantagenet et de sa fille Mathilde surnommée l'Impératrice (plus pour son caractère que parce qu'elle est veuve de l'empereur Henri V). Les Sages anglais élisent Etienne, le frère cadet de Thibaud. La couronne aurait bien sûr dû revenir à l'aîné, Thibaud, mais Etienne vivait depuis toujours à la cour d'Angleterre et il dédommagera royalement son frère en lui versant la moitié du trésor d'Henri Beauclerc ainsi qu'une rente à vie. (Voir les liens des comtes de Champagne avec la couronne d'Angleterre)
Thibaud s'est rapproché du roi qui est à la fin de sa vie et c'est lui qui conduit le futur Louis VII à Bordeaux pour son mariage avec Aliénor d'Aquitaine. Louis VI le Gros meurt le 1er aout 1137, avant leur retour. Il laisse à son fils comme conseiller Thibaud II et Suger, abbé de Saint Denis. Mais Thibaud va se désolidariser rapidement de Louis VII qu'Aliénor entraîne dans des aventures désastreuses comme la guerre contre le comté de Toulouse qu'Aliénor revendique ou le mariage de sa sœur Pétronille avec Raoul de Vermandois, sénéchal de France (il était marié à une nièce de Thibaud qui n'aura pas de mal à obtenir du pape leur excommunication), ou encore la nomination de l'évêque de Bourges contraire à la réforme grégorienne, etc.
En 1142, sur l'instigation d'Aliénor, Louis VII déclare la guerre à Thibaud sous prétexte de rendre son héritage à Eudes, le fils déshérité d'Hugues (il avait quand même été doté par son oncle, le duc de Bourgogne, et sera la tête de la maison de Champlitte). Louis VII fait le siège de Vitry et donne l'ordre de le brûler. Il y aura 1300 morts dans l'église où les habitants s'étaient réfugiés, on entendra les cris jusqu'au camp du roi. La réponse de Thibaud n'est que diplomatique, il rend hommage au duc de Bourgogne pour Troyes, le Sénonais et l'Auxerrois et à l'évêque de Langres pour Bar-sur-Aube. Bernard, son ami et ambassadeur permanent plaide sa cause près du pape, de Suger, du roi lui-même mais Aliénor ne veut rien lâcher sur sa sœur Pétronille jusqu'au jour de 1144 où elle rencontre Bernard qui lui promet un enfant dans l'année si la guerre s'arrête.
Le massacre de Vitry est le tournant de la vie de Louis VII, il décide de prendre la tête d'une expédition en Terre Sainte. Cette croisade est prêchée par Saint Bernard. Thibaud n'y participe pas, c'est son fils aîné Henri qui accompagne le roi le jour du départ le 12 mai 1145. Henri sera fait chevalier par l'empereur de Constantinople mais malgré ses prouesses, l'expédition sera sans gloire. Henri y gagnera quand même l'amitié et l'estime du roi. Ils rentrent après avoir passé Pâques 1148 sur les lieux saints.
Thibaud II finit sa vie dans la piété et aurait, paraît-il, fait profession dans l'ordre cistercien avant sa mort le 11 janvier 1151.

Thibaud II est dit Le Grand, non pour ses victoires militaires, mais pour sa réussite économique. Sous son règne, les foires de Champagne deviennent des centres d'échange en gros entre marchands au long cour. Il y a trois foires à Provins, une à Bar-sur-Aube, une à Lagny, deux à Sézanne et trois à Troyes. Il allonge leur durée et tend à faire de la Champagne un lieu de foire continu. Il y ajoute la paix nécessaire au commerce et assure la sécurité des marchands même en dehors de la Champagne. Il offre toutes les commodités hôtelières et hospitalières aux marchands. Il supprime le denier troyen au profit du denier provinois (le titre de la monnaie ne changera pas pendant les trois comtes suivant). Les marchands de draps flamands vont faire des foires le marché européen du drap et leur rencontre avec les italiens en feront le centre économique de l'Europe.


Sous le règne de Thibaud II, la Champagne est devenue tellement importante qu'il va inverser l'ordre des héritages. L'aîné, Henri, aura la Champagne avec seigneurie sur tout le reste. Le second, Thibaud, aura Blois, Chartes et Châteaudun. Le troisième, Etienne, aura Sancerre.  Il faut ajouter les cinq filles bien mariées et son fils naturel, abbé de Lagny, la seule foire dont les bénéfices ne relèvent pas du comte mais uniquement de l'abbaye. La dernière fille, Adèle, va épouser Louis VII, le roi de France qui en est à sa troisième union sans garçon et va lui donner l'héritier tant attendu qui sera le futur Philippe Auguste.

mardi 3 février 2015

Comté de Champagne (3)

Etienne Henri 1089-1102

Henri est né en 1047. Bien avant sa mort, Thibaud Ier lui a donné en 1074 le gouvernement du comté de Blois. Il se marie avec Adèle, la fille ainée de Guillaume Le Conquérant. Comme son père, il va respecter scrupuleusement ses devoirs de vassal.
En 1089, à la mort de Thibaud 1er, il garde le comté de Blois, Château Thierry, Saint Florentin et Provins et il rajoute à l'héritage traditionnel le comté de Meaux (peut-être sur les conseils de son beau-père Guillaume le Conquérant et du coup le roi de France, Philippe Ier, délaisse Orléans pour se recentrer sur Paris) et il garde bien sûr la seigneurie sur tout le reste.
Philippe Ier vieillissant est en proie à une coupable passion pour Bertrade de Montfort (épouse du comte d'Anjou) et il s'enferme dans le sombre palais de la Cité à Paris (il est excommunié pour bigamie et inceste). Dans le même temps la cour de Blois brille de tous feux, la beauté et la culture de la princesse Adèle y attire de nombreux poètes. Le comte Etienne Henri est maitre d'un domaine beaucoup plus grand que celui du roi (il a soit disant un château par jour de l'année) et est sûrement plus puissant que le roi. Pourtant il rêve d'avoir plus et en 1095 ce rêve c'est Jérusalem, la Terre Sainte qu'il faut libérer des infidèles.
Le pape promettant de donner les terres à ceux qui les avaient conquises, il y avait déjà eu des croisades, principalement en Espagne, mais rien à voir avec celle qui restera dans l'histoire sous le nom de première croisade. Elle est prêchée par Urbain II à Clermont Ferrand, au cœur de la France, il en profite d'ailleurs pour réitérer l'excommunication de Philippe Ier. Les pauvres partent en premier et arrivent en 1096 à Constantinople, ils seront tous tués, aucun ne verra la Terre Sainte. Ensuite partent les chevaliers de Lorraine, Wallonie et Brabant conduits par Geoffroi de Bouillon. Puis l'expédition du comte de Toulouse. Puis les Normand (ceux d'Italie du sud). Et enfin les français du nord avec Robert Courteheuse, frère du roi d'Angleterre, Robert de Vermandois, frère du roi de France et Etienne Henri, comte de Champagne, bien sûr. Ils arrivent le 14 mai 1097 et commence le siège d'Antioche en octobre, il se prolongera jusqu'à Pâques 1098. Quand Etienne Henri apprend par ses éclaireurs l'arrivée de la grande armée turque de l'émir de Mossoul, il lève l'ancre avec une petite troupe. En passant à Constantinople, il annonce même à l'empereur que les francs ont été battus. De retour en Champagne, quelle honte pour lui d'apprendre que les francs doper par la découverte de la sainte lance ont bousculé l'armée de l'émir et dans la foulée pris Antioche le 3 juin 1098 puis Jérusalem le 15 juillet 1099.
Sa femme Adèle sera la première à le pousser à repartir, ce qu'il fera deux ans plus tard. Et il mourra en héros, face à Ramla en 1102, rachetant ainsi sa couardise. Sa mort donner pour la gloire de la Champagne fera du pèlerinage à Jérusalem un élément fort de l'histoire des Comtes.

Hugues 1093-1025

A la mort de Thibaut Ier, Etienne Henri avait gardé la plus belle part, laissant les restes à ses demi-frères. Philippe est rentré dans les ordres (il sera évêque de Chalons), c'est donc Eudes IV qui récupère cette part puis à son décès en 1093, Hugues. C'est aussi en 1093 qu'il épouse Constance de France, fille aînée du roi Philippe Ier.
C'est Hugues qui va organiser cet amas de comtés disparates en une unité et c'est le premier a porté le titre de comte de Champagne tout en restant le vassal de son demi-frère Etienne Henri puis de son neveu Thibault II.
Tout entier aux affaires religieuses et à ses prières, il ne s'occupe pas de sa femme. Au bout de dix ans de mariage, c'est la rupture. C'est Philippe Ier lui-même qui apportera devant le concile les preuves de la consanguinité, mariage annulé fin 1105.
De 1104 à 1107, Hugues est en Palestine, sans publicité on ne sait rien de son action. En 1113 il épouse en secondes noces Elisabeth de Varais, sœur du duc de Bourgogne, mais il ne la rendra pas plus heureuse que Constance. De 1113 à 1116, il est à nouveau en Palestine. Il veut rentrer dans les Frères Hospitaliers mais sa femme refuse de faire vœu de chasteté.
En 1126, convaincu de l'infidélité de sa femme, il déshérite Eudes, le fils qu'elle a eu et fait de son neveu  Thibaud II son héritier (Eudes sera quand même doté par son grand-père, le duc de Bourgogne et sera tête de lige de la maison de Champlitte). Hugues repart cette fois pour rejoindre les chevaliers du Temple. Fondu dans leur anonymat, on ne sait pas où il est mort et enterré.

Son règne, tout en discrétion, fut pourtant l'époque d'Abélard, de saint Bernard et des Templiers.
Abélard, ses amours coupables avec Héloïse l'ont cloîtré à l'abbaye de Saint Denis. Après un passage à Saint Ayoul de Provins, il fonde en 1123 "Le Paraclet" à coté de Nogent sur Seine qui sera donné à Héloïse en 1129 pour en faire un couvent de femme. Célèbre théologien, il fut pourtant condamné pour hérésie par le concile de Sens en 1140, avant de décéder en 1142 en paix avec l'église.
Saint Bernard s'installe à Clairvaux en 1115 avec une douzaine de moines venus de Citeaux en Bourgogne. Bernard a 23 ans et est issu d'une famille noble de Fontaine les Dijon. Prière, pauvreté et salut par le travail manuel, c'est la règle cistercienne ou bénédictine. L'esprit monastique que développe Bernard est fondé sur l'approfondissement de soi-même qui conduit à la découverte de l'homme intérieur en rupture avec l'esprit de Cluny basé sur le rite et la liturgie. Dès 1116 est créé Trois Fontaines, la première des 164 abbayes-filles que comptera Clairvaux à la mort de Bernard en 1153.

Lors de ses expéditions en Terre Sainte, en 1104 comme en 1113, Hugues est accompagné par l'un de ses vassaux, Hugues de Payns. Celui-ci ne rentre pas en 1116 et avec huit autres chevaliers, il fonde une milice chargée de protéger les pèlerins. Le roi de Jérusalem leur donne comme résidence le temple de Salomon, d'où leur nom de chevaliers du Temple puis Templiers. Hugues de Payns en est le premier grand maître et vient présenter la "règle" du Temple devant le concile de Troyes en 1129. Deux cent ans plus tard, en 1307, l'Ordre des Templiers, le plus puissant banquier d'Europe est à la tête de près de 9000 commanderies. On sait que le 13 octobre 1307, Philippe Le Bel ordonna leur arrestation et que le 12 mai 1310, 54 templiers furent brûlés à la porte Saint Antoine de Paris.

Le livre d'Henri Ehret : "Passe avant le meilleur" ou l'histoire de ces comtes qui ont fait la Champagne, aux éditions Renaissance, Troyes.
Le site Internet d'Arnaud Baudin : http://lamop-intranet.univ-paris1.fr/baudin/
Les livres d'Arbois de Jubainville : Histoire des ducs et comtes de Champagne, 7 volumes.
La thèse de Michel Bur : La formation du comté de Champagne, Nancy 1977.

samedi 17 janvier 2015

Comtes de Champagne (2)

Thibaud Ier  (1037-1089)


Au décès de son père Eudes II le Champenois, Thibaud obtient les comtés de Blois, Tours, Châteaudun et Sancerre plus Château-Thierry, Provins et Saint Florentin et son frère Etienne les comtés de Meaux et Troyes plus Vitry et l'abbaye Saint Médard de Soissons.
Tout de suite les deux frères commencent par une guerre contre le roi de France Henri Ier à qui ils reprochent de ne pas avoir aidé leur père contre l'empereur comme le voudrait la coutume féodale. Le roi s'allie au comte d'Anjou et les bat en 1044. Etienne s'enfuit mais Thibaud est fait prisonnier. Au bout de trois jours, il donne la Touraine pour prix de sa liberté. Peu de temps après, Etienne décède ne laissant qu'un fils, Eudes. Thibaud en devient le tuteur se retrouvant ainsi à la tête de la même entité bléso-champenoise de son père.
Fort de sa première expérience, Thibaud se rapproche d'Henri Ier. Il est assidu à la cour et participe derrière le roi en 1054, 1057 et 1058, aux batailles contre le duc de Normandie, Guillaume dit "Le Bâtard" (qui deviendra "Le Conquérant"). Cette fidélité au roi n'a qu'un but, que celui-ci médiatise la Champagne, c'est à dire que le comté de Champagne devienne un fief du comté de Blois, et il l'obtient.
Ainsi à sa majorité en 1058, Eudes, au lieu d'être l'égal de Thibaud comme l'était son père, n'en est que le vassal. Il ne le supporte pas. Aussi pour trouver des alliés, il inféode quelques châteaux et abbayes afin de faire la guerre à son oncle. Mais heureusement pour Thibaud, en 1066, il part avec Guillaume le Conquérant à la conquête de l'Angleterre où il fera carrière. Devenu comte d'Aumale et d'Holderness, il épouse une sœur de Guillaume Le Conquérant. Mais quelques années plus tard, pour avoir voulu faire monter son fils sur le trône en lieu et place de l'héritier légitime, Eudes finira ses jours dans un cachot anglais sans avoir jamais revu la Champagne.
Maître de l'héritage d'Eudes dès 1066, Thibaud aurait pu être tranquille s'il n'y avait eu Raoul de Valois, un encombrant voisin. Il lui fera longtemps la guerre sans jamais réussir à le déloger. A cette époque, fin de guerre égale mariage. Ainsi Thibaud épouse en troisième noces, Adèle fille de Raoul et d'Adélaïde de Bar-sur-Aube. Raoul de Valois meurt en 1074 et coup de chance, son fils Simon prend l'habit à Saint Claude en 1077. Le roi de France Philippe Ier à qui il revient de répartir l'héritage garde le Vexin, donne Amiens à l'évêque, le Valois à un beau-frère et donne à l'autre beau-frère, Thibaud, le comté de Bar-sur-Aube plus Vitry et le château de Bussy.
C'est l'époque de la réforme grégorienne commencée sous Louis IX en 1049 qui aboutit avec Grégoire VII devenu pape en 1073. Les évêques ne sont plus nommés par le roi, de même pour les abbés dont les abbayes vont dépendre de Cluny ou de Marmoutiers. Thibaud adopte totalement cette réforme puisqu'elle lui permet de s'affranchir du roi tout en restant un bon vassal. Cette réforme est essentielle pour le développement du monachisme au XIIe siècle.
Thibaud Ier c'est aussi l'âge d'or du judaïsme médiéval. Présent depuis l'époque gallo-romaine, les juifs champenois accueillent ceux qui fuient le domaine royal et les persécutions de Robert Le Pieux. Pour Thibaud, ce sont ses juifs, même s'ils payent plus d'impôts que les chrétiens; ils sont répartis dans une trentaine de communautés en Champagne. C'est en 1040 que naît à Troyes, Rachi qui après des études en Allemagne reviendra à Troyes et passera sa vie à commenter la Bible et la Tora. Depuis Rachi, aucune génération juive ne peut lire la bible ou le talmud sans se poser la question "et que dit Rachi". Il décède en 1105 à Troyes. Il était appelé Maître Salomon et le nom de Rachi qui lui survit est un raccourci de RAbbi CHolmo Isaaki (rabbin Salomon fils d'Isaac).
A son décès en 1089, Thibaud Ier laisse de son mariage avec Gersent du Mans un fils, Etienne Henri qui sera comte de Blois et de Champagne. De son mariage avec Adèle de Bar-sur-Aube, il laisse trois fils : Philippe sera évêque de Chalons, Eudes IV sera peu de temps comte de Champagne puisqu'il meurt en 1093, Hugues qui sera comte de Champagne de 1093 à 1125 (voir la généalogie des comtes de Champagne).

Comparaison des processions de Thibaud Ier et de celles du roi de France

dimanche 4 janvier 2015

Comtes de Champagne (1)

Montigny-Lencoup est aujourd'hui dans la région Ile de France mais le village a fait partie de la Champagne pendant plusieurs siècles. Si aujourd'hui la Champagne est mondialement connue grâce à son vin, elle fut au cours du moyen-âge le centre des principaux échanges économiques, politiques et religieux. Les comtes ont fait de la Champagne l'un des fiefs les plus puissants du royaume de France; voici leur histoire.
Les possessions en Champagne qui ont été réunies par Herbert II de Vermandois, furent partagées entre ses enfants pour finalement échoir à Eudes, le comte de Blois.

Eudes II Le Champenois 1004-1037


A la mort de son père Eudes I de Blois qui décède le 12 mars 996, Eudes II est mineur. Sa mère, Berthe de Bourgogne, se jette dans le lit de Robert Le Pieux, fils d'Hugues Capet et héritier du royaume de France. Celui-ci vient de répudier la femme que lui avait imposée Hugues Capet car elle était trop vieille et ne lui donnait pas d'enfant. Bien que Robert soit déjà roi, Hugues Capet s'oppose à ce mariage interdit par la consanguinité et l'affinité spirituelle. Mais il décède fin novembre 996 et sa tombe à peine refermée, Robert épouse Berthe. Le pape Grégoire V lance l'anathème sur le couple et l'interdit sur le royaume. C'est dans cette cour au parfum de scandale que grandit Eudes II. Il lui faut attendre la mort de son frère aîné en 1004 pour devenir comte de Blois. Dès son avènement il fait de nombreuses guerres principalement contre son voisin le comte d'Anjou mais aussi contre le roi son beau-père et d'autres.
Robert Le Pieux pour rentrer dans le droit chemin épouse en 1005 Constance de Toulouse mais dix ans plus tard, il est las de son caractère dominateur et de ses intrigues. Et Berthe revient en grâce. Eudes fait le voyage à Rome pour plaider la cause de sa mère. Sans succès. En 1021 quand son cousin germain Etienne, comte de Troyes et de Meaux décède, Robert fait bien imprudemment de Eudes son successeur. Sans aucune reconnaissance puisque celui-ci profite de sa puissance accrue pour recommencer ses guerres contre le roi. Peu de temps après le roi prononce le commise sur les terres d'Eudes (confiscation).
Après le décès de leur fils aîné s'engage une bataille entre Robert Le Pieux et sa femme; lui promeut leur deuxième fils, Henri, et elle veut faire du troisième le futur roi de France. Tous les barons sont obligés de choisir leur camp. Eudes a choisi le bon, celui du roi, qui en 1027 lui rend ses terres.
En 1032, Eudes se lance dans la succession du royaume de Bourgogne dont il est l'héritier le plus direct par sa mère. Mais son concurrent est l'Empereur Conrad II à qui le roi Rodolphe II de Bourgogne a fait donation de sa couronne. Eudes rentre en guerre contre Conrad II et il décédera sur le champ de bataille, le 15 novembre 1037, alors que son armée marchait sur Aix-la-Chapelle.


Il n'a rien fait en Champagne et si l'histoire l'appelle  Eudes "Le Champenois", c'est pour rappeler la chance qu'il a eu d'hériter de la Champagne. Thibaud, son fils aîné, va hériter du comté de Blois et Etienne, le cadet, du comté de Champagne.

Liens de la maison de Blois-Champagne avec Charlemagne


Sources :
Le livre d'Henri Ehret : "Passe avant le meilleur" ou l'histoire de ces comtes qui ont fait la Champagne, aux éditions Renaissance, Troyes.
Le site Internet d'Arnaud Baudin : http://lamop-intranet.univ-paris1.fr/baudin/
Les livres d'Arbois de Jubainville : Histoire des ducs et comtes de Champagne, 7 volumes.
La thèse de Michel Bur : La formation du comté de Champagne, Nancy 1977.

samedi 8 novembre 2014

Les Poilus de Montigny-Lencoup

Voici par ordre alphabétique, les 166 hommes nés à Montigny-Lencoup qui ont participé à la Grande Guerre. 31 d'entre eux sont Morts pour la France.
ARCAMBOURQUE Georges Fernand est né le 12 février 1893 fils de Louis et de Marie GUERILLOT, charretier, 1m67 cheveux châtains et yeux bleus. Incorporé le 27 novembre 1913 au 153e Régiment d'Infanterie. Mort de ses blessures le 21 août 1914 à l'hôpital de Brulingen, inhumé sur place par les soins des autorités allemandes (matricule 310 page 528/853 du 1er registre de la classe 1913). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Maison-Rouge (77).
ARCAMBOURQUE Maurice Louis est né le 26 décembre 1894 fils de Louis et Marie GUERILLOT, 1m70 cheveux châtains et yeux marrons. Exempté en 1914, 15 et 16 et reconnu apte après la loi du 20 février 1917. Arrivé le 16 mai 1917 au 121e Régiment d'Artillerie Lourde, passé au 11e Escadron du Train puis au  2e Groupe Aviation, il est démobilisé le 3 septembre 1919. (matricule 1036 page 71/84 du 3e registre de la classe 1914)
ARCAMBOURQUE René Gustave est né le 11 septembre 1871 fils d'Antoine et d'Alexandrine DEGDIER, cultivateur, 1m69 cheveux châtains et yeux gris bleus. Arrivé le 1er août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie. Décédé le 1er août 1916 à Montereau-Fault-Yonne. (matricule 618 page 178/524 du 2e registre de la classe 1891). Ce n'est pas inscrit sur sa fiche matricule mais il est "Mort pour la France" (voir sa fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Mons-en-Montois (77).
BACHY Eugène Henri est né le 27 août 1892 fils de Victor et d'Héloïse NOMINÉ, cantonnier, 1m66 cheveux châtains et yeux bleus clairs. Incorporé le 17 octobre 1913 au 3e Régiment de Zouaves. Blessé le 16 décembre 1916 à Bezouvaux avec ablation du pouce et de l'index de la main gauche. Admis à la pension de retraite et rayé des contrôles le 6 janvier 1918. (matricule 1 page 2/829 du 1er registre de la classe 1912)
BACHY Maurice Henri est né le 1er juin 1890 fils de Victor et d'Héloïse NOMINÉ, cultivateur, 1m67 cheveux châtains moyens et yeux bleus jaunâtres. Arrivé le 3 août 1914 au 76e Régiment d'Infanterie. Tué à l'ennemi le 13 avril 1916 à Courte-Chausse (matricule 575 page 129/744 du 2e registre de la classe 1910). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
BACHY Victor Jules est né le 31 mai 1888 fils de Victor et d'Héloïse NOMINÉ, cultivateur, blond aux yeux bleus d'1m69. Arrivé le 3 août 1914 au 19e Escadron du Train, passé au 2e puis au 5e Escadron du Train, ensuite au 105e puis 104e et 334e Régiment d'Artillerie Lourde. Démobilisé le 16 avril 1919. (matricule 651 page 240/764 du 2e registre de la classe 1908)
BASQUE Arthur Henri est né le 29 mars 1889 fils d'Etienne et de Césarine LEFEVRE, cultivateur, 1m63 cheveux noirs et yeux marrons. Arrivé le 3 août 1914 au 17e Bataillon de Chasseurs à Pied. "Tué à l'ennemi " le 27 mars 1916 à Vaux, Verdun. (matricule 683 page 298/791 du 2e registre de la classe 1909). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
BASQUE Jules Emile est né le 20 février 1885 fils d'Etienne et de Césarine LEFEVRE, cultivateur, 1m66 cheveux bruns et yeux marrons. Arrivé le 3 août 1914 au 45e Régiment d'Artillerie (RA), il passe au 222e RA en avril 1917. Nommé 1er canonnier conducteur le 10 août 1917, il est intoxiqué par les gaz le 21 octobre 1917. Démobilisé le 17 mars 1919. (matricule 643 page 292/970 du 2e registre de la classe 1905)
BELLEFILLE Albert Emile est né le 16 août 1876 fils d'Emile et d'Adèle BRU, 1m76 cheveux blonds et yeux bruns. Lieutenant de réserve,  il arrive le 3 août 1914 et est officier d'approvisionnement du P. A. de la 55e Division d'Infanterie. Envoyé en congé sans solde le 5 novembre 1915. (matricule 288 page 645/1088 du 1er registre de la classe 1896)
BELLEFILLE Georges est né le 24  août 1880 fils d'Emile et d'Adèle BRU, cultivateur, 1m69 cheveux blonds et yeux gris. Arrivé le 11 août 1914 au 5e Escadron du Train, il passe au 7e en mars puis au 17e Escadron du Train en juin 1916. Démobilisé le 1er février 1919. (matricule 753 page 440/885 du 2e registre de la classe 1900)
BELLEFILLE Jules Alphonse est né le 9 avril 1878 fils d'Emile et d'Adèle BRU, fabriquant de tuiles, blond aux yeux bleus d'1m73. Arrivé le 1er août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il est nommé caporal le 20 janvier 1915. Il est détaché le 3 janvier 1916 à la briqueterie de Montigny-Lencoup jusqu'à son congé de démobilisation le 10 février 1919. (matricule 77 page 162/1127 du 1er registre de la classe 1898)
BERGER Aimé Robert est né le 28 mars 1897 fils d'Hector et de Maria MORIN, menuisier, 1m64 cheveux et yeux noirs. Arrivé au 69e Régiment d'Infanterie (RI) le 12 janvier 1916, il passe au 172e RI en octobre 1916 et au 350e RI en mai 1917. Il est nommé caporal le 10 avril 1918 et passe au 106e RI en janvier 1919, il est libéré le 24 septembre 1919. Une citation à l'ordre du Régiment "A fait preuve de courage et d'énergie au cours du combat du 31 mars 1918". Il est intoxiqué le 3 août 1918 à Serches. Croix de guerre, étoile de bronze. (matricule 770 page 516/927 du 2e registre de la classe 1917)
BERNICHON Marius Henri est né le 12 janvier 1899 fils d'Eugène et de Marthe BEAUMONT, cuisinier pâtissier, 1m74 cheveux châtains foncés et yeux marrons clairs. Arrivé le 20 avril 1918 au 2e Régiment des Equipages de la Flotte. Décédé le 29 avril 1918 à l'hôpital maritime de Brest des suites d'une pneumonie double (matricule 5 page 13/753 du 1er registre de la classe 1919). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
BERNIER Fernand Gaston est né le 22 avril 1888 fils de Constant et de Célinie FRANCOIS, châtain aux yeux bleus d'1m70. Rappelé le 31 juillet 1914 au 32e Régiment d'Artillerie de Campagne. Démobilisé le 12 juillet 1919. (matricule 719 page 354/764 du 2e registre de la classe 1908)
BILLION Auguste Désiré Alphonse est né le 20 mars 1878 fils de Désiré et de Marie Louise SAULNIER, épicier, blond au yeux bleus d'1m64. Arrivé le 3 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il passe en avril 1915 au 31e Régiment d'Infanterie puis au 82e en octobre 1915. En mars 1916, il passe au 5e Escadron du Train et finalement le 1er janvier 1919, il passe au 1er Escadron du Train pour être démobilisé le 20 février. (matricule 656 page 320/1113 du 2e registre de la classe 1898)
BLANCHARD Gustave Léon est né le 9 juillet 1896 fils de Léon et de Victoria GOBINOT, cocher, 1m75 cheveux châtains et yeux bleus. Incorporé le 12 avril 1915 au 2e Régiment de Cuirassiers. Il passe au 12e Régiment de Cuirassiers en juillet 1919 et est démobilisé le 23 septembre 1919. (matricule 874 page 735/988 du 2e registre de la classe 1916)
BOISSEAU Lucien Alexandre est né le 19 septembre 1890 fils d'Eugène et de Rose BEAUMONT, comptable, 1m72. Arrivé le 11 août 1914 au  82e Régiment d'Infanterie. "Tué à l'ennemi" le 6 septembre 1914 à Vaubécourt, Meuse (matricule 215 page 366/853 du 1er registre de la classe 1910). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Villeneuve le Roi (94).
BONTOUR Alfred Désiré est né le 15 mai 1874 fils de Désiré et de Marie Augustine PARISOT, berger d'1m51 cheveux châtains et yeux bleus. Classé "service auxiliaire" par le Conseil de révision de la classe 1894. Arrivé le 3 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il est renvoyé dans ses foyers le 20 août. Classé "service armé" par la Commission de réforme, il revient le 14 décembre 1914 au 34e RIT. Il passe au 33e RIT en mars 1915, puis au 35e en juin 1915, au 260e en août 1915, au 62e en juin 1917, au 60e en septembre 1917 et enfin au 18e RIT en février 1918. Il est à nouveau classé "service auxiliaire" en octobre 1918 et il est démobilisé le 9 février 1919. (matricule 734 page 456/977 du 2e registre de la classe 1894)
BOUILLARD Jules est né le 7 octobre 1879 fils d'Etienne et d'Adrienne SAULNIER, 1m64 cheveux châtains et yeux marrons. Arrivé le 3 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il est réformé le 18 août pour paralysie de la main gauche. Maintenu réformé par le conseil de révision de la classe 1917. (matricule 778 page 657/1135 du 2e registre de la classe 1899)
BRETTE Léopold Alexandre est né le 16 août 1876 fils de Louis et Rosalie COTHIAS, vétérinaire 1m64 cheveux bruns et yeux noirs. Arrivé le 4 août 1914 au 21e Régiment Territorial d'Infanterie. Il est réformé n°2 le 20 novembre 1914 pour emphysème pulmonaire, tachycardie, myocardie. Il est maintenu réformé en juin 1915. (matricule 255 page 571/1088 du 1er registre de la classe 1896)
CHAMPIGNY Léon est né le 12 août 1891 fils d'Alexandre et de Louise THIERRY, garde particulier, blond aux yeux bleus clairs d'1m66. Incorporé au 4e Bataillon de Chasseurs à Pied le 9 octobre 1912, il est fait prisonnier à Morhange le 20 août 1914 et rapatrié le 10 septembre. Il est gazé à l'ypérite le 27 février 1918 et passe à la 23e puis à la 10e Section d'Infirmiers. Démobilisé le 18 août 1919. (matricule 725 page 435/912 du 2e registre de la classe 1911)
CHENEAU Fernand André est né le 6 septembre 1892 fils d'Etienne et de Berthe ROUSSIN, cultivateur, 1m65 cheveux châtains foncé et yeux marrons clairs. Incorporé le 10 octobre 1913 au 39e Régiment d'Artillerie, il est blessé en janvier et juin 1918, deux et cinq mois d'arrêt. Passé au 44e Régiment d'artillerie, il est démobilisé le 22 août 1919. (matricule 96 page 165/829 du 1er registre de la classe 1912)
COLE Jules Auguste est né le 2 juin 1880 fils de Julien et de Rose MORIN, maçon, 1m67 cheveux châtains et yeux marrons. Arrivé le 3 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie. Mis en sursis le 22 janvier 1917 au titre de surveillant à la Maison Fournier à Chéroy (Yonne). Envoyé en congé illimité le 8 février 1919. (matricule 766 page 464/885 du 2e registre de la classe 1900)
COURTIAL Raoul Désiré est né le 8 octobre 1893 fils de Gratien et d'Angèle ROUGIER, maçon, 1m70 cheveux châtains yeux gris. Engagé volontaire, il arrive le 12 octobre 1913 au 89e Régiment d'Infanterie. "Tué à l'ennemi" le 23 août 1914 au combat de Sorbet (matricule 1019 page 29/186 du 3e registre de la classe 1913). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Veneux-les-Sablons (77).
COURTOIS Paul est né le 24 août 1876 fils d'Etienne et de Marie BOURGINE, maçon, 1m62 cheveux bruns et yeux bruns. Classé "service auxiliaire", il arrive le 2 août 1914 à la 5e section des Commis et Ouvriers d'Aviation (COA). Il passe à la 13e section en octobre 1915 puis en avril 1917 à la 15e section COA qui était apparemment en Orient. Démobilisé le 7 février 1919. (matricule 291 page 652/1088 du 1er registre de la classe 1896)
COURTOIS Noël est né le 25 décembre 1898 fils de René et Justine LEPEAU, 1m63 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 3 mai 1917 au 131e Régiment d'Infanterie (RI), il passe en mai 1918 au 156e RI. Il est fait prisonnier à Ancienville le 31 mai 1918, il est interné à Cassel et est rapatrié le 9 décembre 1918. Il passe ensuite dans plusieurs régiments jusqu'à la fin de son service en décembre 1920. (matricule 799 page 558/905 2e registre de la classe 1918)
COURTOIS René est né le 21 mars 1870 fils d'Etienne et de Marie BOURGINE, 1m60 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 1 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il passe  en juin 1917 au 260e RIT. Détaché à la terre catégorie B le 13 juillet 1917, il passe au 31e puis au 35e RIT. Libéré de toute obligation militaire le 25 novembre 1918. (matricule 691 page 271/666 du 2e registre de la classe 1890)
DAMOTHE Arthur Louis est né le 23 septembre 1876 fils de Louis et de Louise PICARD, cultivateur, 1m68 cheveux châtains et yeux bleus. Arrivé le 7 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il passe 37e RIT en novembre 1916 et au 82e en janvier 1918. Il passe à la 13e Légion de Gendarmerie en avril 1918 et est démobilisé le 5 février 1919. (matricule 314 page 699/1088 du 1er registre de la classe 1896)
DELANOUE Jules est né le 10 août 1868 fils de Paul et de Julie MOREAU, 1m71 cheveux blonds et yeux gris. Arrivé le 1er août 1914 au 34e Régiment Territoriale d'Infanterie, il est renvoyé dans ses foyers le 29 mars 1915, libéré définitivement de toute obligation militaire. (matricule 642 page 163/513 du 2e registre de la classe 1888)
DESVIGNES Aristide Emile est né le 19 octobre 1892 fils de Wilfrid et de Célestine ROYER, sellier, blond aux yeux marrons clairs d'1m68. Incorporé le 10 octobre 1913 au 39e Régiment d'Artillerie. "Tué à l'ennemi" le 3 avril 1917 au combat de Longueval, Aisne (matricule 100 page 174/829 du 1er registre de la classe 1912). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux Morts de Montigny-Lencoup.
DUBOIS André René Louis est né le 10 avril 1895 fils de René et d'Eugénie OUDIN, sellier, 1m79 cheveux châtain et yeux bleus clairs. Incorporé le 19 décembre 1914 au 160e Régiment d'Infanterie. "Tué à l'ennemi" le 21 juin 1916 au combat de Maricourt, Somme (matricule 832 page 598/895 du 2e registre de la classe 1915). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux Morts de Montigny-Lencoup.
DUMAS Hector Théophile Jules est né le 4 avril 1900 fils de Louis et de Marthe PARÉ, ouvrier spécialisé, 1m61 cheveux châtains et yeux bleus. Engagé volontaire pour quatre ans, il arrive au 40e Régiment d'Artillerie  le 30 août 1918. Il passe au 28e Régiment d'Artillerie en opération jusqu'au 23 octobre 1919. (matricule 135 page 153/565 du 1er registre de la classe 1920)
DUMAT Georges est né le 21 mai 1887 fils d'Auguste et de Clara NOMINÉ, cimentier, 1m73 cheveux bruns et yeux marrons. Classé "non disponible" comme gardien dans l'Administration Pénitentiaire, il est remis dans le droit commun en novembre 1915. Il arrive au 4e Régiment d'Infanterie (RI) le 15 novembre 1915 puis passe au 88e RI en juillet 1916. Il est cité à l'ordre du régiment le 1er août 1917 : "mitrailleur courageux, a servi sa pièce dans une position particulièrement battue par des obus de tous calibres". Déjà blessé en 1916 dans la Forêt d'Argonne, il est à nouveau blessé le 25 avril 1918 au Mont-Rouge d'un éclat d'obus au ventre. Il décède de ses blessures le 3 mai 1918 à l'hôpital de Boulogne-sur-Mer. Croix de guerre. (matricule 534 de la subdivision militaire de Melun page 46/181 du 2e registre de la classe 1907). Mort pour la France (voir sa fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Melun (77).
DUPRE Barthélemy Alexandre est né le 12 décembre 1878 fils de Désiré et d'Adelphine GALLIEN, 1m67 blond aux yeux bleus clairs. Arrivé le 1er août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie. Détaché le 14 février 1918 comme bûcheron chez M. Fournier à Cheroy. Rentré au dépôt le 27 janvier 1919 et démobilisé le 28. (matricule 115 page 247/1127 du 1er registre de la classe 1898)
DURAND Eugène est né le 10 juillet 1874 fils d'Eugène et de Céline THENEVIER, menuisier d'1m63 aux cheveux châtains clairs et yeux bleus. Arrivé le 6 août au 34e Régiment Territorial d'Infanterie. Il est fait prisonnier le 8 janvier 1915 et interné en Westphalie. Rapatrié le 8 janvier 1919, il rentre au dépôt le 21 et est démobilisé le 22 janvier 1919. (matricule 748 page 487/977 du 2e registre de la classe 1894)
DUVAL Louis est né le 21 février 1872 fils de Louis et d'Adrienne NOMINÉ, 1m75 cheveux châtains et yeux gris bleus. Arrivé le 20 septembre 1914 au 32e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il passe ensuite au 33e RIT. Placé en sursis du 17 juin 1917 au 31 décembre 1918, il est démobilisé le 12 février 1919. (matricule 756 page 462/941 du 2e registre de la classe 1892)
DUVAL Raoul est né le 1er avril 1876 fils de Louis et d'Adrienne NOMINÉ, charretier, 1m69 cheveux châtains et yeux bleus. Arrivé le 7 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'infanterie. Il disparaît à la bataille de Verdun, Bois des Corbeaux, le 7 mars 1916. Interné à Wahn, il est rapatrié le 4 janvier 1917 et démobilisé le 15 du même mois. (matricule 303 page 677/1088 du 1er registre de la classe 1896)
FEVRIER André Alexandre est né le 28 mars 1893 fils d'Alfred et de Florine MONPILLARD, cultivateur, 1m69 cheveux châtains et yeux jaunes. Incorporé le 27 novembre 1913 au 8e Régiment de Dragons, passé au 29e Régiment de Dragons et démobilisé le 31 août 1919. (matricule 19 page 28/853 du 1er registre de la classe 1913)
FEVRIER Maurice est né le 26 mars 1886 fils d'Alfred et de Florine MONPILLARD, 1m76 cheveux noirs et yeux gris. Considéré comme appelé sous les drapeaux, il est maintenu à son emploi de temps de paix au titre des sections de Chemins de fer de Campagne (réseau de l'Est) du 2 août 1914 au 1er avril 1919. (matricule 870 page 698/915 du 2e registre de la classe 1906)
FOURQUENAY André Louis est né le 30 mai 1895 fils de Louis et de Marie PICARD, cultivateur, 1m66 cheveux châtains foncés et yeux bleus. Incorporé le 20 décembre 1914 au 79e Régiment d'Infanterie. Fait prisonnier le 28 mars 1916 à Verdun, interné à Giessen, il est rapatrié le 4 décembre 1918. Passé au 46e Régiment d'Infanterie, il est démobilisé le 3 avril 1919 avec une invalidité de 10% pour une blessure au pied. (matricule 834 page 601/895 du 2e registre de la classe 1915)
FOURQUENAY Edmond Charles est né le 9 février 1897 fils de Théophile et de Zélie BELLEFILLE, cultivateur, 1m69 cheveux châtains clairs et yeux bleus. Il arrive le 11 janvier 1916 au 4e Régiment de Zouaves (RZ), il passe au 1er RZ en octobre 1916 et revient au 4e RZ en février 1917 où il est nommé caporal le 30 septembre. En avril 1918, il passe au 8e Régiment de Tirailleurs où il est nommé sergent le 7 août 1918. Démobilisé le 25 septembre 1919. Quatre citations à l'ordre du régiment en 1917 et 1918. Croix de guerre, trois étoiles de bronze et une étoile d'argent. (matricule 782 page 539/927 du 2e registre de la classe 1917)
GALIMARD Léon Théophile est né le 3 décembre 1876 fils de Léon et de Marthésie GALLIEN, charbonnier, 1m63 cheveux châtains et yeux bleus. Arrivé le 2 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'infanterie, il subira une intoxication par les gaz asphyxiants le 26 novembre 1915. Il passe au 4e Escadron du Train en janvier 1917 puis en mai à la 4e section des Infirmiers Militaires. Envoyé en congé illimité le 10 janvier 1919. (matricule 293 page 655/1088 du 1er registre de la classe 1896)
GALIMARD Raymond Adolphe est né le 12 octobre 1893 fils d'Adolphe et de Marthésie GALLIEN, charbonnier, 1m71 cheveux noirs et yeux bleus clairs. Incorporé le 29 novembre 1913 au 153e Régiment d'Infanterie, il est nommé caporal le 16 novembre 1914. Blessé le 23 mai 1915, il décède de ses blessures à l'hôpital le 13 juillet suivant. (matricule 25 page 38/853 du 1er registre de la classe 1913). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
GALLIEN Emile François est né le 15 mars 1887 fils d'Auguste et de Catherine BRANCOURT, 1m62 cheveux châtains et yeux bleus. Arrivé le 3 août 1914 au 5e Escadron du Train. Passé au 356e Régiment d'Infanterie, il est blessé à la tête le 6 février 1917 à Vambermeuil. Renvoyé dans ses foyers le 31 août 1917 avec une invalidité de 20%. (matricule 729 page 449/891 du 2e registre de la classe 1907)
GALLIEN Eugène Auguste est né le 14 mai 1883 fils d'Auguste et Catherine BRANCOURT, 1m56 cheveux blonds et yeux bleus. Arrivé le 2 août 1914 à la 5e Section des Infirmiers Militaires, il passe en février 1916 au 39e Régiment Territorial d'Infanterie et en février 1917 à la 5e Section des Commis et Ouvriers d'Aviation. Démobilisé le 8 mars 1919. (matricule 31 page 59/951 du 1er registre de la classe 1903)
GALLIEN René Alexandre est né le 27 juin 1893 fils de Louis et d'Alexandrine RENARD, commerçant en fromages, 1m73 cheveux noirs et yeux marrons. Incorporé le 29 novembre 1913 au 153e Régiment d'Infanterie. Il est fait prisonnier à Morhange le 20 août 1914, interné à Konigsbrück et rapatrié le 31 décembre 1918. Nommé caporal, il passe au 4e puis 72e Régiment d'Infanterie et est démobilisé le 31 août 1919. (matricule 27 page 45/853 du 1er registre de la classe 1913)
GALLIEN Robert Etienne est né le 9 mai 1896 fils de Louis et d'Alexandrine RENARD, cultivateur, 1m65 cheveux noirs et yeux marrons. Incorporé le 13 avril 1915 au 6e Escadron du Train, il passe au 46e Régiment d'Infanterie en août 1915 puis au 110e Régiment d'Artillerie en avril 1916. Démobilisé le 19 septembre 1919. (matricule 754 page 497/988 du 2e registre de la classe 1916)
GALLOIS Albert Henri est né le 19 juin 1886 fils d'Henri et de Blanche DELACOUR, blond aux yeux bleus d'1m76. Arrivé le 3 août 1914 au 32e Régiment d'Artillerie. Il passe au 3e, 105e, 2e, 108e et enfin au 131e Régiment d'Artillerie Lourde. Démobilisé le 28 mars 1919. (matricule 874 page 705/915 du 2e registre de la classe 1906)
GASSELIN Alexandre est né le 6 juin 1870 fils d'Alexandre et de Louise Adélaïde LELONG, charretier d'1m64 aux cheveux châtains et yeux  gris. Réformé n°2 en 1892 pour faiblesse de vue. Reconnu apte par le Conseil de révision de la classe 1915, il arrive le 25 mars 1915 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT). Détaché à la terre le 28 juillet 1917, il passe au 35e RIT. Libéré de toute obligation militaire le 25 novembre 1918. (matricule 726 page 326/666 du 2e registre de la classe 1890)
GAUCHARD Louis Edmond est né le 2 février 1874 fils de Rose Louis et d'Anaïs UHLSPERGER, boucher d'1m65 aux cheveux châtains et aux yeux bleus. Arrivé le 7 août 1914 au 37e Régiment Territorial d'Infanterie, il est renvoyé provisoirement dans ses foyers du 18 août au 6 septembre 1914. Il passe au 4e Régiment d'Infanterie en novembre 1914 puis au 5e Escadron du Train en décembre 1915. Démobilisé le 4 janvier 1919. (matricule 736 page 461/977 du 2e registre de la classe 1894)
GLENISSON Raymond Anatole est né le 12 juillet 1876 fils d'Anatole et d'Angèle RENARD, cocher, 1m62. Exempté par le conseil de révision en 1897, il est jugé apte par celui de la classe 1915. Il arrive à la 5e Section des Commis et Ouvriers d'Aviation le 14 novembre 1915 pour être détaché le 27 à la Maison Menier Scierie à Nangis. Envoyé en congé illimité le 10 février 1919. (matricule 1020 page 43/144 du 3e registre de la classe 1896)
GOBINOT Célestin est né le 8 février 1886 fils de Victor et de Désirée MALET, 1m74 cheveux châtains et yeux bleus. Réformé pour tuberculose pulmonaire, il est reconnu apte, hors infanterie, suite à la loi du 20 février 1917. Arrivé le 23 mai 1917 au 32e Régiment d'Artillerie et démobilisé le 19 mars 1919. (matricule 854 page 670/915 du 2e registre de la classe 1906)
GOBINOT Jules est né le 30 juillet 1888 fils de Victor et de Désirée MALET, châtain aux yeux bleus d'1m73. Arrivé le 3 août 1914 au 76e Régiment d'Infanterie, passé aux 31e, 46e, 231e, 246e, 35e, 260e et à nouveau 46e Régiments d'Infanterie. Démobilisé le 12 juillet 1919. (matricule 733 page 374/764 du 2e registre de la classe 1908)
GOUY Emile est né le 30 juin 1875 fils d'Emile et de Léonie GUILLET, cultivateur blond aux yeux bleus d'1m70. Arrivé le 3 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, nommé caporal en février 1917, il est démobilisé le 23 janvier 1919. Cité à l'ordre du Bataillon :"Gradé calme et courageux au front depuis le début de la campagne, le 1er novembre 1918, au sud de l'Aisne, s'est particulièrement distingué en dirigeant le tir de sa pièce sous un violent bombardement". Croix de Guerre. (matricule 960 page 909/985 du 2e registre de la classe 1895)
GOY Alexandre est né le 20 avril 1888 fils de Joseph et de Mathilde FASSIER, châtain aux yeux marrons d'1m77. Arrivé le 3 août 1914 au 12e Régiment de Cuirassés, passé au 11e Cuirassés puis au 13e Régiment de Dragons. Démobilisé le 18 juillet 1919. (matricule 718 page 352/764 du 2e registre de la classe 1908)
GOY Auguste est né le 16 mai 1885 fils de Joseph et Mathilde FASSIER, 1m75 cheveux noirs et yeux noirs. Arrivé le 4 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie, il est grièvement blessé le 23 mai 1915 à Ablain-Saint-Nazaire avec énucléation de l'œil droit, impotence bras droit, etc. Parti en congé illimité le 15 avril 1915 avec une pension de 100%. Médaille militaire et Croix de guerre avec palmes. (matricule 655 page 312/970 du 2e registre de la classe 1905)
GOY Augustin est né le 28 mai 1875 fils d'Alphonse et d'Elisa DUCHAILLE, boulanger, 1m70 cheveux bruns et yeux gris. Arrivé le 7 août 1914 à la 5e Section Territorial des Commis et Ouvrier d'Aviation (COA), il passe à la 13e Section en octobre 1915 et à la 14e section en novembre 1917. Démobilisé le 27 janvier 1919. (matricule 934 page 854/985 du 2e registre de la classe 1895)
GOY Charles Adolphe est né le 1er novembre 1872 fils d'Auguste et Félicie ROUBAULT, sellier, 1m70 cheveux et yeux châtains. Arrivé le 3 août 1914 au 8e Régiment de Hussards. Réformé n°2 pour rhumatisme et varices et maintenu réformé par le Conseil de révision du 18 juin 1915. (matricule 750 page 453/941 du 2e registre de la classe 1892)
GOY Henri est né le 6 août 1869 fils d'Etienne et de Louise COURTOIS, cultivateur, 1m66 cheveux châtains et yeux bruns. Il est réformé en 1891 pour adénite cervicale tuberculeuse chronique. Suite au décret du 9 septembre 1914, il est reconnu apte au service auxiliaire par le conseil de révision de la classe 1915. Il est libéré de toute obligation militaire le 15 novembre 1918. (matricule 826 page 385/582 du 2e registre de la classe 1889)
GOY Henri est né le 1er mai 1894 fils de Joseph et de Mathilde FASSIER, commis laitier, 1m75 cheveux châtains foncés et yeux marrons. Ajourné d'un an pour faiblesse puis incorporé le 26 décembre 1914 au 79e Régiment d'Infanterie, passé au 8e puis au 16e et enfin au 7e Régiment d'Artillerie, il est démobilisé le 31 août 1919. (matricule 753 page 471/926 du 2e registre de la classe 1914)
GOY Maurice Auguste est né le 15 mars 1884 fils d'Auguste et de Félicie ROUBAULT, tailleur d'habits, 1m68 cheveux noirs et yeux bruns. Arrivé le 3 août au 46e Régiment d'Infanterie, classé service auxiliaire et maintenu par la commission du 16 novembre 1914. Il est classé service armé par la Commission de réforme du 20 janvier 1915 et à nouveau service auxiliaire par celle du 28 avril. En décembre 1916, il passe au 19e Escadron du Train où il reste jusqu'à sa démobilisation le 17 mars 1919. (matricule 47 page 84/1015 du 1er registre de la classe 1904)
GOY Paul est né le 29 décembre 1872 fils d'Alphonse et d'Elisa DUCHAILLE, 1m69 cheveux châtains et yeux gris bleus. Arrivé le 2 août 1914 à la 5e Compagnie des Commis et Ouvriers d'Aviation, il est renvoyé dans ses foyers le 19 avril 1915. Arrivé le 7 février 1916 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il est détaché agricole à Montigny-Lencoup le 23 mai 1917. Passé au 35e RIT, il est démobilisé le 21 janvier 1919. (matricule 720 page 397/941 du 2e registre de la classe 1892)
GOY Roger Georges Louis né le 7 août 1898 fils de Paul et de Pauline BERLAND, 1m73 cheveux châtains clairs et yeux bleus. Arrivé le 3 mai 1917 au 82e Régiment d'Infanterie (RI), il passe en avril 1918 au 46e RI. Il est blessé par éclats d'obus à Sissonnes le 16 octobre 1918. Il passe au 76e RI en avril 1919 et encore au 31e RI et il est libéré le 9 juin 1920. (matricule 804 page 567/905 2e registre de la classe 1918)
GUIGLIELMONI Maurice est né le 12 avril 1889 fils de Louis et de Rosalie GUILLET, ajusteur, blond d'1m76 aux yeux gris. Arrivé le 3 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie et passé au 4e Régiment de Zouaves. Démobilisé le 22 juillet 1919. (matricule 685 page 301/791 du 2e registre de la classe 1909)
GUIGLIELMONI Paul Eloi est né le 15 octobre 1887 fils de Louis et de Rosalie GUILLET, 1m77 cheveux noirs et yeux bleus. Arrivé le 3 août 1914 au 20e Bataillon de Chasseurs à Pied de Brienne-le-Château. Blessé par un éclat d'obus au pied gauche, il est classé dans le service auxiliaire en octobre 1915 puis versé dans l'artillerie par la commission de réforme du 29 avril 1916. Il passe au 108e, 131e et 452e Régiment d'Artillerie Lourde. Démobilisé le 28 mars 1919. (matricule 753 page 498/891 du 2e registre de la classe 1907)
GUIGLIELMONI Romain est né le 31 mars 1895 fils de Louis et Rosalie GUILLET, commerçant d'alimentation, 1m66 cheveux châtains foncés et yeux bleus clairs. Incorporé le 20 décembre 1914 au 79e Régiment d'Infanterie. Blessé à l'épaule le 21 mai 1915 à Neuville-Saint-Vaast, il est classé service auxiliaire en avril 1916. Détaché pendant un an dans des usines d'aviation, il passe ensuite au 4e Régiment de Zouaves, au 2e Régiment de Cuirassiers et enfin au 58e Régiment d'Artillerie. Démobilisé le 27 août 1919. (matricule 844 page 617/895 du 2e registre de la classe 1915 )
GUILLET Fernand est né le 18 novembre 1891 fils de Louis et d'Alice SAULNIER, 1m67 cheveux noirs et yeux marrons. Incorporé au 59e Régiment d'Artillerie (RA), il passe au 38e, 41e, 13e, à nouveau 59e et enfin 9e RA. Nommé brigadier en 1917, il revient au 59e RA en août 1918. Démobilisé le 22 août 1919. (matricule 741 page 458/912 du 2e registre de la classe 1911)
GUILLET Robert est né le 26 novembre 1895 fils de Louis et d'Alice SAULNIER, charpentier, 1m68 cheveux noirs et yeux jaunes. Ajourné en 1914 et 15 pour insuffisance de développement musculaire, il est classé dans le service auxiliaire en 1916. Arrivé le 21 août 1916 au 2e Groupe d'Aviation, il passe au 3e, au 1er et à nouveau au 2e Groupe d'Aviation. Démobilisé le 16 septembre 1919. (matricule 845 page 619/895 du 2e registre de la classe 1915)
GUILVERT Marcel est né le 1er février 1891 fils d'Emile et d'Anna SICANDEAU, couvreur, 1m75 cheveux noirs yeux marrons clairs. Incorporé le 10 octobre 1912 au 156e Régiment d'Infanterie. Disparu le 20 août 1914 à Morhange (matricule 742 page 461/912 du 2e registre de la classe 1911)). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
GUITONNEAU Hilaire Pierre est né le 18 janvier 1890 fils d'Auguste et de Berthe SACHOT, agent d'assurances, 1m70 aux cheveux noirs et yeux gris. Arrivé le 3 août 1914 au 82e Régiment d'Infanterie, nommé adjudant le 1er juin 1915, passé au 289e Régiment d'Infanterie, nommé sous-lieutenant le 24 juin 1918 et passé au 204e Régiment d'Infanterie (armée d'Orient). Démobilisé le 17 août 1919. (matricule 619 page 199/744 du 2e registre de la classe 1910)
GUITONNEAU Maurice est né le 9 juillet 1880 fils d'Auguste et de Berthe SACHOT, instituteur, 1m64 cheveux châtain et yeux bruns. Classé service auxiliaire, à la déclaration de guerre il est sans affectation au titre de l'Instruction publique. Il est maintenu service auxiliaire par la commission de réforme de novembre 1914 et le 7 décembre 1914, il intègre la 5e Section d'Infirmiers Militaires. Il est nommé caporal en janvier 1916 et sergent en septembre. Mis en sursis comme instituteur à Vousson de septembre 1917  à sa démobilisation le 31 mars 1919. (matricule 753 page 439/885 du 2e registre de la classe 1900)
HERVET Ernest est né le 5 février 1868 fils d'Auguste et de Victoire MOREAU, 1m66 cheveux châtains et yeux gris. Du 2 août 1914 au 15 novembre 1918, il est maintenu à la disposition du réseau de l'Est, son employeur. (matricule 609 page 127/513 du 2e registre de la classe 1888)
HERVET Olivier est né le 10 août 1875 fils d'Auguste et de Victoire MOREAU, 1m67 cheveux châtains foncés et yeux châtains. Arrivé le 7 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il passe au 33e RIT en mars 1915 puis au 240e en septembre 1916 et au 28e RIT en février 1917. Démobilisé le 7 janvier 1919. (matricule 954 page 895/985 du 2e registre de la classe 1895)
HUBERT Paul Léon est né le 21 novembre 1880 fils d'Isidore et de Cécile ROBINOT, boulanger, 1m68 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 3 août 1914 à la 5e Section des Commis et Ouvriers d'Aviation à Orléans. Il passe au 46e Régiment d'Infanterie en juillet 1917 puis au 40e Régiment Territorial d'Infanterie en septembre 1918 et enfin au 5e Régiment du Génie le 15 novembre 1918 ! Il est démobilisé le 24 janvier 1919. (matricule 200 page 365/881 du 1er registre de la classe 1900)
JAILLARD Lucien Jean est né le 4 août 1884 fils d'Arthur et d'Aline GALLIEN, charretier, 1m75 cheveux blonds et yeux bleus. Arrivé le 3 août 1914 au 5e Escadron du Train, il passe en octobre 1915 au 45e Régiment d'Artillerie. Il passe au 26e Régiment d'Artillerie le 15 mars 1919 et est démobilisé le 28 avril 1919. (matricule 84 page 174/1015 du 1er registre de la classe 1904)
LANGUILLAT Jean Baptiste né le 23 juin 1897 fils de Jean Baptiste et de Félicie JOUANNIN, cultivateur, 1m79 cheveux bruns et yeux bleus. Incorporé le 11 janvier 1916 au 89e Régiment d'Infanterie, il passe au 46e Régiment d'Infanterie en novembre 1916. Réformé n°2 le 21 janvier 1918 pour bacillose pulmonaire. Il décède le 18 septembre 1918 chez lui à Châtenay-sur-Seine, Seine-et-Marne (matricule 796 page 568/927 du 2e registre de la classe 1917). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Châtenay-sur-Seine et sur celui de Montigny-Lencoup.
LANGUILLAT René est né le 2 avril 1899 fils de Camille et d'Eugénie LOISEAU, 1m72 cheveux châtains foncés et yeux marrons foncés. Arrivé le 16 avril 1918 au 5e Régiment d'Infanterie Coloniale (RIC), il passe en août 1918 au 4e RIC pour revenir au 5e en mars 1919. Sa période de guerre se termine le 23 octobre 1919 mais son service militaire continue jusqu'en avril 1921. (matricule 30 page 45/753 du 1er registre de la classe 1919)
LECOUTURIER Georges Robert est né le 27 août 1883 fils de Georges et de Louise HARDOUIN, 1m59 cheveux châtains et yeux marrons. Arrivé le 3 août 1914 au 101e Régiment d'Infanterie. Il est tué à l'ennemi le 26 février 1915 à Perthes les Hurlus. Deux citations à l'ordre du Régiment et la Médaille militaire (matricule 18 page 34/951 du 1er registre de la classe 1903). Mort pour la France (voir la fiche Mémoires des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Cuts (Oise).
LECOUTURIER Maurice Adolphe est né le 15 janvier 1888 fils de Georges et de Louise HARDOUIN, cheveux noirs et yeux bleus clairs, 1m66. Exempté en 1909 pour endocardite, il est rappelé le 27 février 1915 au 5e Groupe Spécial, passé au 4e Bataillon d'Infanterie Légère d'Afrique puis au 77e et enfin 288e Régiment d'Infanterie. Evacué pour blessure de 16 décembre 1916 au 11 janvier 1917. Tué à l'ennemi le 12 juin 1918 à la cote 68 à l'est de Villiers-sur-Oise (matricule 1037 page 58/129 du 3e registre de la classe 1908). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux Morts d'Avon (77).
LECUYOT Elie Ferdinand Marceau est né le 6 décembre 1895 fils d'Henri et d'Elise DEGDIER, maçon, blond aux yeux bleus d'1m65. Incorporé le 2 décembre 1914 au 2e Bataillon de Chasseurs à Pied il passe ensuite au 120e Bataillon de Chasseurs à Pied. Blessé par un éclat d'obus, il est réformé le 2 février 1917 pour bras droit ballant, invalidité de 40%. (matricule 850 page 633/895 du 2e registre de la classe 1915)
LECUYOT Henri Marcel est né le 19 février 1891 fils d'Henri et d'Elise DEGDIER, 1m71 cheveux noirs yeux jaunes clairs. Incorporé le 9 octobre 1912 au 46e Régiment d'Infanterie. Nommé sergent, il décède le 22 mars 1915 à Langhemarck, Belgique (matricule 749 page 470/912 du 2e registre de la classe 1911). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
LEFEVRE Arthur Désiré est né le 2 février 1871 fils de François et d'Adélaïde DESVIGNES, 1m76 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 1er août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il passe au 45e Régiment d'Artillerie. Détaché à l'agriculture à Montigny-Lencoup de septembre à novembre 1917, il passe ensuite au 31e Régiment d'Infanterie. Démobilisé le 7 décembre 1918. (matricule 603 page 159/524 du 2e registre de la classe 1891)
LELU Auguste Gustave est né le 26 juin 1874 fils d'Adrien et de Rose DUPRE, tuilier d'1m70. Exempté par le conseil de révision de la classe 1895 et reconnu apte au service armé par celui de la classe 1915. Arrivé le 16 mars 1915 au 166e Régiment d'Infanterie, il passe au 1er Groupe d'Aérostation en août 1915. Détaché en février 1916 à la Maison Baudelot à Montereau, il passe en juillet 1917 au 45e Régiment d'Infanterie. Démobilisé le 6 février 1919. (matricule 1037 page 66/96 du 3e registre de la classe 1894)
LELU Camille est né le 19 juillet 1881 fils d'Emile et de Marie Julienne PIVERT, cultivateur, 1m63 cheveux châtains clairs et yeux bleus, frère jumeau d'Emilien. Arrivé le 11 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie. Décédé le 21 octobre 1915 à l'hôpital de convalescents de Bar le Duc (matricule 82 page 152/908 du 1er registre de la classe 1901). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il est inscrit sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
LELU Charles René est né le 28 novembre 1898 fils de Jules et de Julia LECUYOT, cultivateur, 1m69 cheveux châtains et yeux marrons. Il arrive le 4 mai 1917 au 46e Régiment d'Infanterie (RI). Il est classé service auxiliaire pour une vue déficiente mais apte à faire campagne et sera manutentionnaire. Il passe au 129e RI en septembre 1917 puis à partir de juin 1919, il est dans les Infirmiers Militaires. Renvoyé dans ses foyer le 7 juin 1920. (matricule 813 page 581/905 2e registre de la classe 1918)
LELU Emilien est né le 19 juillet 1881 fils d'Emile et de Marie Julienne PIVERT, cultivateur, 1m60 cheveux châtains et yeux bleus, frère jumeau de Camille. Arrivé le 6 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie, il passe au 89e Régiment d'Infanterie. Nommé caporal pionner le 26 août 1918, il est démobilisé le 4 mars 1919. Croix de guerre avec étoile de bronze. (matricule 120 page 216/908 du 1er  registre de la classe 1901)
LELU Ernest est né le 25 août 1871 fils de Michel et de Clémentine COURTOIS, cultivateur, 1m68 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 26 mars 1915 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il passe au 35e et au 8e Régiment Territorial d'Infanterie puis au 5e Régiment du Génie où il est détaché militaire sur le réseau PLM. Libéré le 20 décembre 1918. (matricule 593 page 145/524 du 2e registre de la classe 1891)
LELU Marius est né le 5 octobre 1870 fils d'Emile et de Marie Julienne PIVERT, charretier d'1m65 aux cheveux châtains et yeux  bleus. Arrivé le 1er août au 34e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il est nommé sergent le 18 juillet 1916. Il passe  le 2 février 1917 à la 5e Section des Commis et Ouvriers d'Aviation. Détaché à la terre le 28 juillet 1917, il passe au 35e RIT. Libéré de toute obligation militaire le 25 novembre 1918. (matricule 714 page 307/666 du 2e registre de la classe 1890)
LIGNOT Constant est né le 23 février 1879 fils de Charles et de Rose NOMINÉ, 1m59 cheveux roux et yeux bleus. Arrivé le 6 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il passe au 149e Régiment d'Infanterie en octobre 1914 et décède le 17 novembre 1914 dans un combat aux environs d'Ypres (matricule 767 page 631/1135 du 2e registre de la classe 1899). Mort pour la France (voir sa fiche Mémoire des Hommes). Il figure sur le Monument au morts de Montigny-Lencoup.
LIGNOT Frédéric est né le 26 janvier 1873 fils de Charles et Rose NOMINÉ, berger, 1m67 cheveux châtains foncés et yeux gris bleus. Arrivé le 6 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie. Tué à l'ennemi le 11 novembre 1915 au bois de la Céralade. Il habitait depuis avril 1913 chez FOURET à la Norville, subdivision de Versaille (matricule 786 page 528/910 du 2e registre de la classe 1893). Ce n'est pas inscrit sur sa fiche matricule mais il est "Mort pour la France" (voir sa fiche Mémoire des hommes). Il est inscrit sur le Monument aux morts de Châtenay-sur-Seine et sur celui de Montigny-Lencoup.
LOISEAU Alfred Georges est né le 2 décembre 1881 fils de Georges et Augustine DELIGNAT, 1m77 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 5 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie. Disparu le 23 mai 1915 à Ablain-Saint-Nazaire. Tué à l'ennemi à Ablain-Saint-Nazaire et Souchez le 12 juin 1915 (matricule 101 page 184/908 du 1er registre de la classe 1901).  Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il est inscrit sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
LORIN Charles est né le 16 juillet 1881 fils de Charles et d'Alphonsine GOY, 1m62 cheveux châtains et yeux marrons. Arrivé le 11 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie. Décédé à l'hôpital temporaire n°15 à Fontainebleau le 25 juillet 1915 de diphtérie. (matricule 93 page 173/908 du 1er registre de la classe 1901). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il est inscrit sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
LORIN Marcel Léon est né le 31 mai 1891 fils de Charles et d'Alphonsine GOY, cordonnier, 1m72 cheveux noirs et yeux marrons foncés. Ajourné d'un an pour faiblesse, il est incorporé le 10 octobre 1913 au 153e Régiment d'Infanterie. Il est fait prisonnier à Bellange le 20 août 1914 et interné à Konigsbruch. Rapatrié le 15 septembre 1916, il passe à la 23e Section d'Infirmiers. Fait prisonnier à Chasseny (Aisne) le 28 mai 1918, il est interné au camp de Langensalz. Rapatrié le 6 janvier 1919, il passe au 46e Régiment d'Infanterie et est démobilisé le 8 août 1919. (matricule 756 page 481/912 du 2e registre de la classe 1911)
MASSON Arsène Camille est né le 18 novembre 1894 fils d'Emile et de Maria GLENISSON, 1m60 cheveux noirs et yeux gris. Ajourné d'un an pour faiblesse puis il est incorporé le 19 décembre 1914 au 4e Régiment d'Infanterie (RI) et enfin passé au 405e RI. Il intègre en 1915 le Régiment des Sapeurs Pompiers puis le 1er Régiment du Génie. Nommé caporal, il décède le 27 octobre 1917 dans le secteur Nanteuil-Sancy, Aisne (matricule 763 page 492/926 du 2e registre de la classe 1914). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
MASSON Edmond Robert est né le 3 mai 1889 fils d'Alphonse et d'Eulalie GLENISSON, châtain aux yeux bleus d'1m67. Exempté pour bronchite chronique, il est jugé apte par la commission de réforme le 27 mars 1917 suite à la loi du 20 février 1917. Arrivé le 16 mai 1917 au 1er Groupe des Commis et Ouvriers d'Aviation. Démobilisé le 3 avril 1919. (matricule 690 page 311/791 du 2e registre de la classe 1909)
MASSON Louis est né le 7 novembre 1873 fils de Jean Louis et de Françoise ROUSSELOT, 1m56 cheveux châtains et yeux gris bleus. Classé "service auxiliaire" depuis 1896, il est maintenu service auxiliaire par la Commission de réforme de novembre 1914. Arrivé le 27 décembre 1915 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il est remis "service auxiliaire par la commission de réforme de mars 1916 puis finalement réformé n°2 par la Commission du 3 mai 1916. (matricule 784 page 525/910 du 2e registre de la classe 1893)
MASSON Lucien André est né le 30 octobre 1898 fils d'Emile et de Maria GLENISSON, cuisinier, 1m58 cheveux châtains foncés et yeux marrons. Arrivé le 18 avril 1917 au 31e Régiment d'Infanterie, il passe au 131e R.I. en juin 1918. Disparu le 16 juillet 1918 à Courtemont Varennes (Aisne), présumé prisonnier. Jugement déclaratif du décès rendu par le tribunal de Provins le 18 mai 1922 (matricule 817 page 586/905 2e registre de la classe 1918). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux Morts de Montigny-Lencoup.
MASSON Robert Alphonse est né le 5 mars 1894 fils d'Alphonse et d'Eulalie GLENISSON, 1m68 cheveux châtains et yeux gris. Incorporé le 9 septembre 1914 au 9e Régiment du Génie. Il décède des suite de ses blessures le 13 août 1918 à l'hôpital-ambulance 16/22 (matricule 764 page 495/926 du 2e registre de la classe 1914). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire deshommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
MIGNOT René Georges est né le 20 juillet 1883 fils de Louis et de Marie Léonie POCHINOT, boulanger, blond aux yeux bleus d'1m59. Arrivé le 2 août 1914 à la 5e Section des Commis et Ouvriers d'Aviation (COA), il passe ensuite à la 13e Section en octobre 1915 et à la 24e en janvier 1916, puis il passe au 115e Régiment d'Infanterie. En septembre 1918, la commission de réforme le classe service auxiliaire pour "déséquilibre mental avec débilité impulsive". Il passe à la 4e Section des COA et est libéré le 27 mars 1919. Il obtiendra une pension à 100% d'invalidité pour son problème mental. (matricule 15 page 28/951 du 1er registre de la classe 1903)
MILON Daniel Augustin est né 23 septembre 1899 fils d'Amédée et d'Augustine TRAPIER, metteur au point moteur, 1m68 cheveux châtains foncés et yeux gris. Engagé volontaire pour la durée de la guerre le 26 juin 1917, il arrive au 26e Bataillon de Chasseurs à Pied (BCP) le 5 juillet 1917. Il passe au 8e BCP en juillet 1918. Renvoyé dans ses foyers le 13 mai 1920. (matricule 866 page 572/797 du 2e registre de la classe 1919)
MILON Yves Amédée est né le 31 octobre 1897 fils d'Amédée et d'Augustine TRAPIER, boulanger, 1m55 cheveux châtains et yeux châtains foncés. Classé dans la 5e partie de la liste, il est ajourné pour faiblesse en 1915 mais il est classé dans la 1e partie de la liste en 1916. Il arrive le 11 août 1916 au 4e Bataillon de Chasseurs à Pied (BCP). Il passe au 120e BCP en septembre 1917 pour être démobilisé le 27 septembre 1919. (matricule 621 page 245/927 du 2e registre de la classe 1917)
MOREL Amédée est né le 27 septembre 1875 fils de Jean Baptiste et d'Estelle CHOLET, charretier d'1m69 aux cheveux et yeux bruns. Arrivé le 6 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie. Rattaché à la classe 1887 (sans explication), il est renvoyé dans ses foyers le 5 avril 1915. (matricule 959 page 908/985 du 2e registre de la classe 1895)
MORELLE Henri est né le 27 août 1883 fils de Louis et de Rosalie DOUENNE, maçon, 1m69 blond aux yeux bleus. Il était classé service auxiliaire et la commission de réforme de novembre 1914 le classe service armé infanterie. Il arrive le 15 février 1915 au 46e régiment d'Infanterie (RI) et passe au 168e RI en mai 1915, au 4e RI en octobre 1916. Il disparaît le 16 avril 1917 à Juvincourt (Aisne), fait prisonnier il est interné à Limburgarrs. Rapatrié d'Allemagne le 20 décembre 1918, il est démobilisé le 10 mars 1919. (matricule 26 page 51/951 du 1er registre de la classe 1903)
MORELLE Jules est né le 3 juin 1870 fils de Louis François et d'Asthasie GOURDY, charretier blond aux yeux bleus d'1m69. Arrivé le 1er août 1914  au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il passe au 6e Régiment d'Infanterie (RI) en janvier 1916. Détaché à la Maison BELLEVILLE Jules à Montigny le 15 septembre 1916, il passe au 46e RI en 1917. Libéré de toute obligation militaire le 25 novembre 1918. (matricule 727 page 327/666 du 2e registre de la classe 1890)
MORELLE René est né le 13 janvier 1896 fils d'Albert et de Marie REITH maçon, 1m64 cheveux châtains yeux bleus. Incorporé le 12 avril 1915 au 169e Régiment d'Infanterie, il passe au 131e Régiment d'Infanterie en novembre 1915. Décédé le 3 octobre 1916 près de Rancourt, Somme (matricule 774 page 544/988 du 2e registre de la classe 1916). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
MORIN Emile François est né le 27 mai 1874 fils de François et de Marie Aimé FELIX, jardinier d'1m60. Exempté par le conseil de révision de la classe 1895 et reconnu apte au service armé par celui de la classe 1915. Arrivé le 9 mars 1915 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il passe au 143e RIT en novembre 1915 puis au 19e Escadron du Train en décembre 1917. Démobilisé le 11 janvier 1919. (matricule 1049 page 89/96 du 3e registre de la classe 1894 )
NOMINÉ Alexandre est né le 1er décembre 1873 fils d'Ambroise et de Célestine GOURDIS, 1m65 cheveux châtains et yeux gris bleus. Arrivé le 7 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il passe en 1918 au 500e puis au 129e et enfin au 13e  RIT. Démobilisé le 4 janvier 1919. (matricule 772 page 500/910 du 2e registre de la classe 1893)
NOMINÉ Armand est né le 28 octobre 1885 fils d'Armand et de Julie DOUENNE, carrier, 1m64 cheveux châtains clairs et yeux bleus. Arrivé le 3 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie, il est blessé légèrement le 12 mai 1915 au Bois-le-Prêtre par un éclat d'obus. Il passe au 356e Régiment d'Infanterie en juin 1916 et est nommé 1e classe le 4 juin 1917. A nouveau blessé par éclat d'obus le 26 juin 1917 à l'épaule avec bris de l'omoplate, blessure qui entraîne un changement d'arme car les cicatrices dorsales empêchent le port du sac. Il passe donc au 39e Régiment d'Artillerie en janvier 1918 et au 8e Escadron du Train en novembre 1918. Démobilisé le 20 mars 1919, 10% d'invalidité résiduelle. (matricule 674 page 351/970 du 2e registre de la classe 1905)
NOMINÉ Arthur est né le 23 mars 1893 fils d'Armand et de Julie DOUENNE, roux aux yeux bleus clairs d'1m71. Incorporé le 28 novembre 1913 au 76e Régiment d'Infanterie. Blessé par balle à la main droite, il est réformé avec gratification le 12 novembre 1915. (matricule 54 page 96/853 du 1er registre de la classe 1913)
NOMINÉ Camille Auguste est né le 13 décembre 1873 fils d'Adrien et d'Elisa SAULNIER, employé de commerce, 1m65 cheveux et yeux bruns. Arrivé le 8 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie. Alors qu'il était adjudant depuis 1902, il est cassé de son grade et remis sergent le 10 août 1915. Classé "service auxiliaire" par la commission de réforme du 25 septembre 1918, il est démobilisé le 21 janvier 1919. (matricule 795 page 542/910 du 2e registre de la classe 1893)
NOMINÉ Charles est né le 20 mars 1887 fils d'Armand et Julie DOUENNE, 1m63 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 3 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie (RI), il passe ensuite au 353e RI. "Tué à l'ennemi" le 4 juillet 1915 au bois le Prêtre, Meurthe et Moselle (matricule 720 page 451/891 du 2e registre de la classe 1907). "Mort pour la France" (voir sa ficheMémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
NOMINÉ Eugène est né le 18 décembre 1889 fils d'Armand et de Julie DOUENNE, maçon, châtain aux yeux gris d'1m65. Arrivé le 3 août 1914 au 76e Régiment d'Infanterie. Blessé au bras gauche le 9 septembre 1914 au combat de Louppy, il est réformé définitivement le 17 décembre 1915 pour paralysie du bras. (matricule 719 page 358/791 du 2e registre de la classe 1909)
NOMINÉ Marcel est né le 4 octobre 1884 fils d'Armand et de Julie DOUENNE, 1m72, cheveux châtains et yeux gris. Affecté spécial dans la société Général des chemins de fers économiques. En avril 1915, il passe à la 10e Section de Chemin de fer de campagne toujours à la Compagnie des Chemins de fer Economiques où il restera jusqu'à la fin de la guerre. (matricule 31 page 56/1015 du 1er registre de la classe 1904)
NOMINÉ Modeste né le 6 décembre 1872 fils d'Adrien et d'Henriette NOURY, maçon, 1m67 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 1er août 1914 au 34e Régiment d'Infanterie Territoriale. Passé au 78e R.I. Territorial, il est détaché à l'agriculture à Montigny-Lencoup le 3 septembre 1917. Il passe au 35e R.I. Territorial et est libéré le 7 décembre 1918. (matricule 604 page 160/524 du 2e registre de la classe 1891)
NOMINÉ Paul est né le 22 novembre 1896 fils d'Armand et de Julie DOUENNE, 1m66 cheveux châtains yeux bleus. Ajourné pour faiblesse en 1915, il est incorporé le 1er septembre 1916 au 153e Régiment d'Infanterie puis il passe au 143e en février 1917 et au 164e Régiment d'Infanterie en juin 1917. Fait prisonnier le 10 juin 1918 au bois d'Antoval, il est rapatrié le 20 novembre 1918. Passé au 46e Régiment d'Infanterie, il est démobilisé le 2 décembre 1919. L'invalidité légère sans indemnisation due à un reliquat d'intoxication par gaz passera à 10% avec pension en 1931 et à 100% en 1933. (matricule 776 page 546/988 du 2e registre de la classe 1916)
NOMINÉ Valère est né le 29 septembre 1894 fils d'Alfred et d'Angèle GUILLET, marchand de charbon, 1m64 cheveux châtains clairs et yeux bleus. Incorporé le 8 septembre 1914 au 20e Bataillon de Chasseurs à Pied (BCP) puis au 17e et ensuite au 360e BCP et enfin au 26e Régiment d'Infanterie. Démobilisé le 28 août 1919. (matricule 389 page 728/983 du 1er registre de la classe 1914)
NOURY Albert est né le 4 mai 1882 fils de René et d'Armandine CAJON, bourrelier sellier, 1m69 cheveux et yeux noirs. Arrivé le 4 août 1914 au 5e Escadron du Train des Equipages de Fontainebleau, il passe au 45e Régiment d'Artillerie en novembre 1915 puis au 121e Régiment d'Artillerie Lourde en décembre de la même année. Démobilisé le 9 mars 1919. (matricule 80 page 144/925 du 1er registre de la classe 1902)
NOURY Augustin Victor est né le 26 septembre 1877 fils d'Augustin et de Mérantine LECUYOT, mécanicien chauffeur, 1m69 cheveux châtains et yeux marrons. Arrivé le 16 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il passe au 5e Escadron du Train en décembre 1915. Placé en sursis d'appel comme batteur chez lui à Montigny-Lencoup du 6 décembre 1918 à sa libération le 13 février 1919. (matricule 943 page 953/1073 du 2e registre de la classe 1897)
NOURY Georges est né le 5 septembre 1878 fils d'Emile et d'Armandine CAJON, cultivateur, 1m66 cheveux châtains et yeux marrons. Arrivé le 7 août 1914 au 5e Escadron du train des Equipages Militaires, il est démobilisé le 3 février 1919. (matricule 102 page 217/1127 du 1er registre de la classe 1898)
NOURY Jules Louis est né le 5 janvier 1879 fils de Germain et Julie PACON, 1m57, boucher, blond aux yeux bleus. Arrivé le 6 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il passe au 152e Régiment d'Infanterie le 1er octobre 1914 puis au 251e en mai 1917. Il est démobilisé le 20 février 1919 en ayant eu une blessure à la jambe par un éclat d'obus en 1916 et une citation à l'ordre du Régiment le 5 août 1917 pour "belle conduite au feu". Croix de Guerre, étoile de bronze. (matricule 772 page 643/1135 du 2e registre de la classe 1899)
NOURY Marius Alphonse est né le 8 décembre 1880 fils d'Alphonse et de Rosalie GUILLET, cultivateur, 1m75 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé au 46e Régiment d'Infanterie le 6 août 1914, comme père de quatre enfants il passe dans l'armée territoriale le 28 septembre 1914 d'abord au 34e RIT puis au 33e en mars 1916. Il passe au 12e Escadron du Train en octobre 1916. Il est démobilisé le 21 février 1919. (matricule 756 page 444/885 du 2e registre de la classe 1900)
PACON Edmond né le 23 août 1879 fils d'Edmond et de Berthe GUITONNEAU, boucher, 1m67 cheveux châtains et yeux gris. Réformé dans la réserve, il est reconnu apte au service auxiliaire par le conseil de révision de la classe 1915. Arrivé le 29 mars 1915 à la 5e Section des Commis et Ouvriers d'Aviation (COA), il passe à la 22e section en janvier 1916. A partir du 3 février 1917, il est détaché à la poudrerie du Bouchet. Démobilisé le 12 février 1919. (matricule 771 page 639/1135 du 2e registre de la classe 1899)
PACON Emile est né le 24 avril 1873 fils d'Etienne et de Clémentine PERRIN, 1m63 cheveux et yeux châtains. Considéré comme appelé sous les drapeaux et maintenu à son emploi de temps de paix au titre des sections de Chemins de fer de campagne (réseau de l'Est), du 2 août 1914 au 14 janvier 1919. (matricule 811 page 572/910 du 2e registre de la classe 1893)
PACON René est né le 4 décembre 1882 fils d'Edmond et de Berthe GUITONNEAU, menuisier, 1m77 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 13 août 1914 au 20e Bataillon de Chasseur à Pied de Brienne-le-Château, il est nommé caporal le 24 octobre 1915. Il disparaît le 28 mai 1918 à Mont-Saint-Martin (Aisne). Prisonnier à Hameln, rapatrié le 16 janvier 1919 et démobilisé le 20 mars. (matricule 94 page 177/925 du 1er registre de la classe 1902)
PARÉ Paul Auguste est né le 17 décembre 1869 fils d'Auguste et de Louise TANNÉ, charretier blond aux yeux bleus d'1m69. En 1889, il est dirigé dans les Services Auxiliaires pour cause de varicocèle. En novembre 1914, il  est déclaré apte par la commission spéciale de réforme et il arrive le 1er décembre 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie. Il est détaché à la terre catégorie A le 21 février 1917. Il passe au 35e Régiment Territorial d'Infanterie le 22 octobre 1917 tout en restant détaché. Il est libéré de toute obligation militaire le 15 novembre 1918. (matricule 828 page 387/582 du 2e registre de la classe 1889)
PARÉ Robert Julien est né le 20 juillet 1893 fils de Jules et de Stéphanie SACHOT, employé d'octroi, 1m71 cheveux châtains et yeux bleus foncés. Incorporé le 28 novembre 1913 comme matelot au 1er Dépôt des Equipages de la Flotte. Démobilisé le 30 août 1919. (matricule 57 page 100/853 du 1er registre de la classe 1913)
PICARD Constant Germain est né le 13 juillet 1896 fils de Jules et de Marie Louise PERSILLET, livreur, cheveux châtains clairs et yeux bleus. Exempté en 1915 pour tuberculose pulmonaire, il est incorporé le 2 septembre 1916 au 2e Bataillon de Chasseurs à Pied (BCP). Passé au 56e BCP en juillet 1917 puis au 18e BCP en février 1919, il est démobilisé le 22 septembre 1919. (matricule 1058 page 105/275 du 3e registre de la classe 1916)
PICARD Jules Eugène est né le 17 mai 1895 fils de Jules et de Marie-Louise PERSILLET, boucher, blond aux yeux bleus d'1m58. Incorporé le 21 décembre 1914 au 146e Régiment d'Infanterie, il passe au 76e, au 403e et à nouveau au 76e Régiment d'Infanterie. Nommé sergent le 19 juin 1918, il est démobilisé le 4 septembre 1919. (matricule 856 page 645/895 du 2e registre de la classe 1915)
PICARD Romain Eugène est né le 8 mars 1868 fils de Jules Germain et d'Angélique FONTAINE, 1m68 cheveux châtains clairs et yeux gris. Arrivé le 1er août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il est renvoyé dans ses foyers le 29 mars 1915, libéré définitivement de toute obligation militaire. (matricule 637 page 158/513 du 2e registre de la classe 1888)
PIVERT Louis Henri est né SUINOT le 3 février 1876 fils d'Alphonsine SUINOT, 1m55 cheveux noirs et yeux bruns. Il n'a pas rejoint le 34e Régiment Territorial d'Infanterie car il était détaché à la Maison Weyher et Richemont à Pantin sous les ordres de l'inspecteur des Forges de Paris. Il passe au 4e Régiment de Zouaves en juillet 1917 tout en restant détaché. Renvoyé dans ses foyers le 17 juin 1918 comme père de six enfants. (matricule 249 page 556/1088 du 1er registre de la classe 1896)
PIVERT Maximin est né le 23 novembre 1870 fils de Souverain et de Julie Césarine GANDOUIN, 1m65 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 1er août 1914  au 34e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il passe en juin 1917 au 260e puis au 35e RIT. Il est classé "services auxiliaires" par la commission de réforme du 19 décembre 1917 pour rhumatismes chroniques, névralgie sciatique gauche, etc. Homme fatigué, déprimé et présentant déjà des symptômes de sénilité. Renvoyé dans ses foyer le 17 février 1918. La Commission de Réforme du 25 septembre 1919 décide un pension pour une invalidité de 50%. Il décède le 11 décembre 1919. (matricule 701 page 286/666 du 2e registre de la classe 1890)
PROTIN Louis est né le 25 mars 1887 fils de Louis et de Berthe NAUDIER, cultivateur, 1m59 cheveux châtains et yeux bleuâtres. Arrivé le 4 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie (RI) de Fontainebleau, il passe au 246e RI en mai 1916 où il est nommé caporal le 5 novembre 1916. Il est cité à l'ordre du régiment le 13 juillet 1918 : "son chef de section ayant été mortellement frappé au cours d'une attaque, il a pris immédiatement le commandement des pièces et s'est brillamment conduit...". En septembre 1918, il passe au 167e RI pour être tué à l'ennemi devant Staden (Belgique) le 3 octobre 1918. Croix de guerre (matricule 124 de la subdivision militaire de Melun page 186/774 du 1er registre de la classe 1907).  Mort pour la France (voir sa fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Varennes-Jarcy (91)
RIEL Ernest est né le 20 avril 1873 fils de Louis et de Lucile TANNÉ, boucher, 1m70 cheveux châtains et yeux gris bleus. Réformé en 1909, il est reconnu apte au service auxiliaire par le Conseil de révision de la classe 1915. Arrivé le 31 décembre 1915 à la 5e section de Commis et Ouvriers d'Aviation. Détaché à l'agriculture à partir du 21 mai 1917 il passe au 31e Régiment Territorial d'Infanterie. Démobilisé le 21 janvier 1919. (matricule 774 page 504/910 du 2e registre de la classe 1893)
ROBERDEAU Camille Clément est né 21 septembre 1888 fils d'Alexandre et de Louise BOUDIER, terrassier extracteur, châtain aux yeux bleus d'1m71. Exempté en 1909, il est jugé apte par la commission de réforme le 2 avril 1917 suite à la loi du 20 février 1917. Arrivé le 23 mai 1917 au 121e Régiment d'Artillerie Lourde, passé au 115e Régiment d'Artillerie Lourde puis au 2e Régiment d'Artillerie de Montagne et au 19e Régiment d'Artillerie. Démobilisé le 26 juillet 1919. (matricule 1071 page 125/129 du 3e registre de la classe 1908)
ROGER Henri Arthur est né le 9 septembre 1872 fils d'Henri et de Geneviève DAMOTHE, cultivateur, 1m77 cheveux et yeux châtains. Arrivé le 1er août 1914 au 32e Régiment d'Artillerie, il passe au 39e Régiment Territorial d'Infanterie puis au 3e Régiment du Génie. Démobilisé le 1er janvier 1919. (matricule 764 page 476/941 du 2e registre de la classe 1892)
ROUBAULT Louis Emile est né le 12 avril 1873 fils de César et Louise DECHELLE, charron, 1m75 cheveux châtains et yeux gris bleus. Arrivé le 6 août 1914 au Groupe Territorial du 32e Régiment d'Artillerie. Il passe au 11e Régiment d'Artillerie à Pied le 1er mars 1916 pour être détaché le jour même comme charron à la Fonderie Nouvelle d'Angoulême puis en juin à la société Duralumin à Bicêtre. Il passe le 1er juillet 1917 au 21e Régiment d'Infanterie Coloniale. Détaché le 30 avril 1918 à Montigny-Lencoup comme charron. Rentré au dépôt le 4 novembre 1918 pour être replacé en usine, il est démobilisé le 20 janvier 1919. (matricule 751 page 459/910 du 2e registre de la classe 1893)
ROUSSEL Adolphe est né le 10 février 1872 fils d'Adolphe et de Caroline NOMINÉ, cheveux châtains et yeux gris bleus. Arrivé le 1er août 1914 au 32e Régiment Territorial d'Infanterie (RIT), il passe ensuite au 38e RIT puis au 10e et au 68e Régiment d'Artillerie à Pied. Démobilisé le 27 décembre 1918. (matricule 748 page 448/941 du 2e registre de la classe 1892)
ROUSSEL Constant est né le 16 septembre 1888 fils d'Eugène et d'Alexandrine DUVAL, tuilier, 1m65, cheveux noirs et yeux châtains. Arrivé le 3 août 1914  au 76e Régiment d'Infanterie, tué à l'ennemi dans les premiers, le 2 septembre 1914 à Exermont, Ardennes. (matricule 741 page 386/764 du 2e registre de la classe 1908). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux Morts de Montigny-Lencoup.
ROUSSEL Ernest est né le 29 août 1877 fils d'Adolphe et de Caroline NOMINÉ, charretier, 1m67 cheveux châtains et yeux marrons. Arrivé le 5 août 1914 au 5e escadron du Train des Equipages, il passe au 30e Régiment d'Artillerie en mars 1915. Et on recommence, 5e Escadron du Train pour quelques jours et à nouveau 30e d'Artillerie en 1916. Détaché à Montigny-Lencoup pour battre le grain, il revient au corps le 5 mars 1918. A nouveau détaché pour le même motif du 8 août 1918 à sa démobilisation, le 22 janvier 1919. (matricule 922 page 907/1073 du 2e registre de la classe 1897)
ROUSSEL Léopold est né le 1er janvier 1882 fils de Jules et d'Eugénie DEBONNAIRE, 1m70 cheveux blonds et yeux bleus. Arrivé le 13 août 1914 au 353e Régiment d'Infanterie. Décédé le 15 septembre 1914 à l'hospice de Mirecourt (matricule 130 page 230/925 du 1er registre de la classe 1902). Mort pour la France (voir sa fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
ROUSSEL Prosper est né le 5 janvier 1875 fils de Jules et d'Eugénie DEBONNAIRE, 1m75 cheveux noirs et yeux bleus. Classé "service auxiliaire" en 1897, il est classé service armé artillerie par la Commission de réforme de novembre 1914. Arrivé  le 13 janvier 1915 au Groupe Territorial du 30e Régiment d'Artillerie. Renvoyé dans ses foyers le 4 avril 1915. Il décède le 4 mars 1917 à Montigny-Lencoup. (matricule 971 page 928/985 du 2e registre de la classe 1895)
ROUSSEL René Guillaume est né le 29 mai 1884 fils de Jules et d'Eugénie DEBONNAIRE, bûcheron, 1m60 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 3 août 1914 au 20e Bataillon de Chasseurs à Pied de Brienne-le-Château. Tué à l'ennemi dans des combats antérieurs au 30 septembre 1914. Inhumé à Grand-Fontaine, Alsace. (matricule 20 page 34/1015 du 1er registre de la classe 1904). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il est enterré à la Nécropole Nationale Le Donon (67) et il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
ROUSSEL Romulus est né le 8 août 1881 fils de Paul et d'Elise GOY, maçon blond aux yeux gris d'1m72. Arrivé le 13 août 1914 au 20e Régiment de Chasseurs à Pied de Brienne-le-Château, il sera démobilisé le 19 février 1919 avec une citation à l'ordre du Bataillon : "chasseur courageux autant que modeste, au front depuis le début de la campagne, a toujours accompli son devoir avec une conscience et un dévouement exemplaires". Décoré de la Croix de Guerre, étoile de bronze. (matricule 100 page 201/908 du 1er registre de la classe 1901)
ROUSSIN Gaston est né le 18 mars 1869 fils de Baptiste et de Rose TANNÉ, cultivateur, 1m64 cheveux et yeux châtains. Arrivé le 1er août 1914 au Groupe Territorial du 32e Régiment d'Artillerie. Il est détaché à la terre catégorie A le 22 février 1917. Il passe au 35e Régiment Territorial d'Infanterie le 22 octobre 1917 tout en restant détaché. Il est libéré de toute obligation militaire le 15 novembre 1918. (matricule 823 page 382/582 du 2e registre de la classe 1889)
SABATÉ Clément Adrien est né le 10 août 1893 fils de Jean et de Marie NOMINÉ, maçon, 1m65 cheveux noirs et yeux noirs. Incorporé le 27 novembre 1913 au 89e Régiment d'Infanterie, il passe au 8e Régiment du Génie et est démobilisé le 27 août 1919. (matricule 67 page 121/853 du 1er registre de la classe 1913)
SABATÉ Fernand Marcel est né le 12 janvier 1890 fils de Jean et Marie NOMINÉ, maçon, 1m74 cheveux châtains foncés et yeux marrons clairs. Arrivé le 3 août 1914 au 154e Régiment d'Infanterie. Disparu le 8 janvier 1915 au ravin des Meurissons, en fait, il est fait prisonnier et interné à Meschède. Rapatrié d'Allemagne le 24 février 1919 et démobilisé le 8 août 1919. (matricule 617 page 197/744 du 2e registre de la classe 1910)
SABATÉ René Jules est né le 1er avril 1885 fils de Jean et Marie NOMINÉ, chauffeur mécanicien, 1m69 cheveux bruns et yeux marrons. Réformé n°2 depuis 1906, il est reconnu apte au service armé par le Conseil de révision de la classe 1915. Arrivé le 24 février 1915 au 10e Régiment du Génie (RG), il passe au 1er RG en octobre 1916 et au 21e en juillet 1917. Démobilisé le 18 mars 1919. (matricule 649 page 302/970 du 2e registre de la classe 1905)
SACHOT Léon est né le 11 février 1880 fils d'Alfred et d'Amélie MASSON, boulanger, 1m70 cheveux châtains et yeux gris. Arrivé le 12 août 1914 au 46e Régiment d'Infanterie (RI), il est blessé le 16 juin 1915 à Vauquois et soigné à l'hôpital de Villeneuve sur Lot. Le 1er octobre 1915, il passe au 34e Régiment Territorial d'Infanterie puis en mars 1916 au 76e RI. En septembre 1916, il passe à la 15e Section des Commis et Ouvriers d'Aviation (COA) qui est basée en Orient. En juillet 1918, il passe à la 5e Section des COA et il est démobilisé le 26 février 1919. (matricule 772 page 472/885 du 2e registre de la classe 1900)
SAINT-PERE Raoul est né le 12 mars 1885 fils de Sosthène et d'Athalie PARRAIN, typographe, 1m67 cheveux noirs et yeux gris. Arrivé le 3 août au 20e Bataillon de Chasseurs à Pied, il disparaît le 11 décembre à Notre-Dame-de-Lorette, rayé des contrôles le 12. La fiche matricule (raturée) donne la date du décès fixée au 28 novembre 1914 par le Tribunal Civil de Provins (matricule 698 page 391/970 du 2e registre de la classe 1905). Mort pour la France, sa fiche Mémoire des hommes donne le décès à la date du 17 décembre 1914 (voir la fiche). Il figure sur le Monument aux morts de Nangis (77).
SAULNIER Célestin est né le 20 juillet 1873 fils d'Alexandre et de Geneviève CATEL, maçon, 1m70 cheveux châtains et yeux gris bleus. Arrivé le 9 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie. En septembre 1915, il est classé "service auxiliaire". Renvoyé provisoirement dans ses foyers en octobre, il revient au corps le 21 janvier 1916. Détaché de septembre 1916 à février 1917 à la sucrerie de Bray-sur-Seine puis à la garde de la Pétrolerie de Vernon en février 1917 puis maçon à Saint-Cyr en mars. Détaché à la terre en mai 1917, il passe au 31e Régiment Territorial d'Infanterie. Démobilisé le 18 janvier 1919. (matricule 812 page 574/910 du 2e registre de la classe 1893)
SAULNIER Cyrille est né le 27 février 1872 fils d'Alexandre et de Geneviève CATEL, maçon, 1m75 cheveux et yeux châtains. Arrivé le 3 août 1914 au Groupe Territoriale du 32e Régiment d'Artillerie. Il passe au 1er Régiment du Génie puis au 1er Régiment de Zouaves. Démobilisé le 2 avril 1919. (matricule 726 page 410/941 du 2e registre de la classe 1892)
SAULNIER Louis Gabriel est né le 4 janvier 1877 fils de Désiré et de Rose GOURDY, maçon blond aux yeux bleus d'1m65. Arrivé le 3 août 1914 au 34e Régiment Territorial d'Infanterie, il est réformé le 24 dudit mois pour eczéma chronique. Il est maintenu réformé par le conseil de révision de la classe 1917. (matricule 929 page 923/1073 du 2e registre de la classe 1897)
SAULNIER René est né le 19 novembre 1887 fils d'Hector et de Zénaïde GOUY, 1m68 cheveux châtains et yeux marrons. Arrivé le 3 août 1914 au 30e Régiment d'Artillerie, il passe au 48e Régiment d'Artillerie et termine au 19e Escadron du Train. Démobilisé le 24 mars 1919. (matricule 756 page 505/891 du 2e registre de la classe 1907)
SAULNIER Hector est né le 23 juin 1891 fils d'Hector et de Zénaïde GOUY, pépiniériste, 1m67 cheveux noirs et yeux marrons. Incorporé le 1er octobre 1912 au 1er Régiment de Dragons, il passe au 3e Régiment de Dragons et est démobilisé le 18 août 1919. (matricule 763 page 492/912 du 2e registre de la classe 1911)
SOUTAN Clément est né le 9 octobre 1893 fils de Samuel et de Camille GUILLET, charcutier, 1m67 cheveux châtains et yeux gris. Engagé volontaire, il arrive le 16 janvier 1913 au 7e Régiment de Dragons. Il passe au 13e Régiment de Dragons, au 7e Groupe Cycliste, au 12e Régiment de Cuirassiers et enfin au 10e Régiment de Dragons. Condamné à deux reprises, en 1915 et 1916, par le Conseil de guerre à 3 et 5 ans de prison pour outrages à ses supérieurs, il est réhabilité par la Cour d'appel le 3 janvier 1919. Démobilisé le 21 août 1919. (matricule 918 page 733/870 du 2e registre de la classe 1913)
SUINOT Lucien Louis est né le 5 août 1880 fils de Louis et d'Augustine FABRE, charretier, 1m60 cheveux châtains et yeux marrons. Arrivé le 12 août 1914 au 20e Bataillon de Chasseurs à Pied de Brienne le Château. Il est signalé disparu le 9 octobre 1914 à Aix-Noulette (Pas-de-Calais). Tué à l'ennemi d'après le jugement déclaratif du 9 juin 1920 qui fixe le décès au 9 octobre 1914 (matricule 302 page 528/881 du 1er registre de la classe 1900). Mort pour la France (voir sa fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Salins (77).
TANNÉ Raymond est né le 21 avril 1893 fils d'Eugène et de Désirée MAUDIER, cultivateur, 1m66 cheveux noirs et yeux jaunes. Incorporé le 26 novembre 1913 au 31e Régiment d'Infanterie, il passe au 1er Régiment du Génie. Il est "tué à l'ennemi" à Vauquois (Meuse) le 29 juin 1916 (matricule 70 page 125/853 du 1er registre de la classe 1913). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
VANNESON Edmond André est né le 11 janvier 1892 fils de François et Julia FOUGERE, 1m62 cheveux châtains foncés et yeux bleus. Incorporé le 8 octobre 1913 au 79e Régiment d'Infanterie. Décédé le 24 août 1914 à Noërs, Meurthe et Moselle (matricule 129 page 221/829 du 1er registre de la classe 1912). Mort pour la France (voir la fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
VIVOIX Ernest est né le 6 juillet 1885 fils d'André et d'Eugénie SAULNIER, 1m60, cheveux châtains et yeux marrons. Arrivé le 3 août au 46e Régiment d'Infanterie, il est réformé n°2 le 18 août et renvoyé dans ses foyers pour "eczéma des pieds". Reconnu bon pour le service armé par le Conseil de révision de la classe 1917, il arrive le 9 septembre 1915 au 20e Bataillon de Chasseurs à Pied (BCP). Il passe ensuite en mars 1916 au 4e BCP puis en juillet 1917 au 17e BCP et enfin en novembre 1917 au 24e Bataillon de Chasseurs Alpins. Démobilisé le 17 mars 1919. (matricule 662 page 326/970 du 2e registre de la classe 1905)
VIVOIX Jules est né le 5 juillet 1882 fils d'André et d'Eugénie SAULNIER, charretier, 1m73 cheveux châtains et yeux gris noirs. Arrivé le 13 août 1914 au 353e Régiment d'Infanterie, il décède le 23 octobre 1914 à Hénu, "tué à l'ennemi" (matricule 104 page 194/925 du 1er registre de la classe 1902). Mort pour la France (voir sa fiche Mémoire des hommes). Il figure sur le Monument aux morts de Montigny-Lencoup.
VIVOIX Martin est né le 2 mars 1889 fils d'André et d'Eugénie SAULNIER, terrassier, blond d'1m72 aux yeux gris bleus. Arrivé le 3 août 1914 au 146e Régiment d'Infanterie, passé au 156e et au 160e Régiment d'Infanterie. Démobilisé le 22 juillet 1919. (matricule 680 page 295/791 du 2e registre de la classe 1909)
WEBER Charles Emile est né le 9 mars 1896 fils de Jean et d'Emilia MORELLE, charretier, 1m69 cheveux châtains clairs et yeux bleus. Incorporé le 12 avril 1915 au 3e Régiment d'Artillerie Coloniale, il passe au 6e Régiment d'Artillerie de Campagne en septembre 1916, au 5e Groupe d'Afrique en septembre 1917, au 276e R.A. de Campagne en décembre 1917, au 176e R.A. en avril 1918 et enfin au 153e R.A. à Pied en août 1919. Il est démobilisé le 19 septembre 1919. (matricule 787 page 566/988 du 2e registre de la classe 1916)
WEBER Martial Pierre est né le 3 septembre 1897 fils de Jean et d'Emilia MORELLE, cantonnier, 1m63 cheveux châtains clairs et yeux bleus. Classé dans la 5e partie de la liste, il est ajourné pour faiblesse en 1915 mais il est classé dans la 1e partie de la liste en 1916. Il arrive au 168e Régiment d'Infanterie (RI) le 1er septembre 1916 puis il passe au 31e RI en février 1917 et enfin au 151e RI en septembre 1917. Intoxiqué par gaz le 26 juillet 1918, il est nommé soldat de 1e classe le 25 novembre 1918 et termine son service dans la 6e Section des Commis et Ouvriers d'Aviation. Démobilisé le 30 septembre 1919, il obtiendra une pension à 20% d'invalidité. (matricule 821 page 613/927 du 2e registre de la classe 1917)